GQ (France)

MOTEURS La nouvelle limousine Phantom de Rolls- Royce est plus luxueuse que jamais.

Pour sa nouvelle limousine Phantom, Rolls-royce mise sur des lignes modernes et transforme le tableau de bord en galerie d’art.

- Par Alexandre Lazerges

ET LES BEATLES CHANTAIENT : « Baby you can drive my car. » C’était en 1965, et John Lennon venait juste de recevoir sa Rolls- Royce Phantom V dans une belle livrée noire (photoci-dessus), deux ans avant de la faire repeindre en jaune avec motifs fleuris pour la sortie de Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band. Cette limousine d’apparat, ainsi décorée par le collectif d’artistes The Fool, disposait d’une banquette arrière convertibl­e en lit double, d’un tourne- disque et même d’un réfrigérat­eur. Justement, le 27 juillet dernier, Rolls- Royce présentait une huitième version de la Phantom truffée de clins d’oeil à son illustre ancêtre. Parmi les prestation­s proposées, le riche client y trouve ainsi un réfrigérat­eur ( à champagne), un systèmeson digne du Carnegie Hall et deux sièges arrière coulissant­s munis de repose- pieds escamotabl­es qui permettent de s’étendre de tout son long. Et comme sur la voiture de John, la création contempora­ine est bien présente, mais à l’intérieur, cette fois, avec une « planche de bord » en forme de « galerie d’art » , explique le constructe­ur.

« NOS CLIENTS propriétai­res de Phantom possèdent chacun non seulement au moins sept voitures, dont une ou plusieurs Rolls- Royce, mais sont aussi collection­neurs d’art, témoigne Giles Taylor, designer en chef. Nous leur proposons doré navant de customiser le tableau de bord de leur limousine avec une reproducti­on d’une oeuvre qui leur est chère ou une création originale. » Cet ornement intégré ferait presque oublier que la toute nouvelle Phantom brille aussi par sa technologi­e de pointe : un nouveau châssis en aluminium, une suspension pneumatiqu­e aussi moelleuse qu’un tapis volant et le nouveau moteur V12 bi- turbo de 571 chevaux d’origine BMW, encore plus silencieux que tous ses prédécesse­urs. La ligne extérieure, elle, sait rester sage et classique bien que subtilemen­t modernisée avec une face avant massive finement crénelée. La calandre, avec ses vingt- deux lamelles chromées, reste évidemment coiffée de la « Flying Lady » , petite statuette ailée aussi nommée « Spirit of Ecstasy » . L’esprit Rolls est toujours là.

ROLLS-ROY CE PHANTOM, V 12 B I-TURBO 6,75 L, 571 CH, À PARTIR DE 450000€.

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La calandre en forme de temple grec fait perdurer le mythe Rolls.
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 ??  ?? À gauche : le champion de basket Walter Frazier et son élégante Phantom, en 1973, à New York. En bas : John Lennon devant sa Phantom V. Ci- contre : la nouvelle Phantom VIII, dont le tableau de bord se transforme en « galerie d’art » .
À gauche : le champion de basket Walter Frazier et son élégante Phantom, en 1973, à New York. En bas : John Lennon devant sa Phantom V. Ci- contre : la nouvelle Phantom VIII, dont le tableau de bord se transforme en « galerie d’art » .
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