Survivre à l’hiver.
Traverser la saison froide sans la goutte au nez et la voix éraillée n’est pas une sinécure. Conseils et astuces pour tenir les microbes à distance.
COCKTAIL ANTI- GASTRO
Pour s’épargner cet épisode si inconfortable, il faut blinder sa flore intestinale. Et les plus forts pour ça, ce sont les probiotiques : des micro- organismes vivants qui renforcent le microbiote et vont empêcher les mauvaises bactéries de vous rendre malade ( en gros). Pour en ingérer, plusieurs options : boire ou manger du kéfir, du kombucha ou tout autre aliment fermenté, car qui dit fermentation, dit bactéries, donc probiotique. CQFD. Si malgré vos efforts, la gastro est tout de même arrivée jusqu’à vous, calmez l’inflammation avec une potion à base d’argile verte – une poudre qui, mélangée à de l’eau, aide à cicatriser les intestins. Pour contrer les symptômes les plus embarrassants, on rappelle nos potes les probiotiques dans des proportions plus importantes avec des sticks de Lactibiane Imedia. Autre remède de grand- mère, le charbon activé ( en vrai, c’est de la noix de coco carbonisée) qui soulage les douleurs.
TATTOO THERAPY
Selon une étude de Christopher Lynn et de son équipe de l’université d’alabama à Tuscaloosa, menée sur vingt- neuf sujets, les personnes très tatouées ont un système immunitaire plus fort que les autres. En effet, lors d’un tatouage, le corps produit du cortisol, l’hormone du stress qui fait chuter le taux d’iga ( immunoglobuline A), la protéine de défense contre les germes et les virus. Lynn a prouvé que cette protéine avait au contraire tendance à être plus présente quand l’organisme s’habituait peu à peu à l’agression que représente un tatouage. Toutefois, l’étude ne précise pas combien de tatouages sont nécessaires pour ne plus avoir de rhume l’hiver. Commencez donc par un petit assumable, pour voir...
MON CORPS, CE BOUCLIER
Si l’organisme est affaibli l’hiver, c’est parce qu’il manque de vitamine D : en effet, celleci ne peut être synthétisée que grâce aux effets du soleil, rare à cette période. Pour compenser ce manque, nos grands- mères imposaient la fameuse cuillère d’huile de foie de morue, chargée en vitamine D. Et infâme ! En 2018, on préfère acheter en pharmacie des gouttes de vitamine D, sans ordonnance, pour se remettre à niveau et lutter contre bactéries et virus. Aucun danger sauf en cas d’insuffisance rénale. Autre option : après une prise de sang, votre médecin traitant pourra vous prescrire des ampoules de vitamine D, bien plus concentrées. Ne pas cumuler les deux au risque de vous flinguer les reins.
Par Magali Bertin Illustration Alain Pilon