MYTH SYZER
« Au départ je ne suis ni chanteur ni rappeur : je suis beatmaker, je fais les instrumentaux sur lesquels d’autres posent leur voix. Je me suis mis à prendre le micro un peu au hasard et ça a bien fonctionné. Du coup, j’ai enregistré un disque sous mon nom où je chante sur presque tous les morceaux, et je rappe un peu aussi. J’ai des références très anglo- saxonnes, Dr. Dre, Sade, Future, mais sur mon album Bisous, mes invités et moi ne nous exprimons qu’en français. J’ai pu chercher l’inspiration du côté de certains tubes de Voulzy, Berger, Lavilliers, mais j’ai surtout voulu faire sonner le disque comme un disque français d’aujourd’hui, sans me référer à un truc spécifique de notre patrimoine variétés. Je crois que quelque chose se passe en ce moment autour du français chanté, chez la jeune génération d’artistes. Ça va de gens a priori proches de moi comme Hamza ou Muddy Monk, à un groupe de rock comme La Femme, dont la chanteuse, Aja, est présente sur un titre de Bisous. J’ai voulu exposer tout cet engouement sur mon album. »