LES CINQ DOMINICAINS QUI FONT UN TABAC
MANUEL QUESADA
Lors de la prise de pouvoir de Castro et la nationalisation du tabac, les Quesada – famille espagnole installée à Cuba dès le XIXE siècle – fuient en République dominicaine. Manuel se voit confier la direction de sa première usine en 1974. Il est aujourd’hui un personnage incontournable de Procigar.
ARTURO FUENTE
Légende en République dominicaine, ses apparitions sont tellement rares qu’elles font taire une salle entière. Très discret, il a fabriqué dès 1992 le premier « puro » dominicain, un cigare dont toutes les feuilles ont la même origine. Installé aux États- Unis, il a souffert de l’embargo sur Cuba qui l’empêchait d’importer. Il a alors rejoint le Nicaragua, puis la République dominicaine, où il produit notamment la célèbre gamme Opus X.
GUILLLERMO LEON
C’est le patron de La Aurora, la plus ancienne manufacture dominicaine ( créée en 1903) – mille ouvriers y roulent chaque année une dizaine de millions de cigares, vendus dans 85 pays. Son frère est présent au capital de la bière Presidente et son cousin dirige une des principales banques du pays.
NIRKA REYES
Présidente de Los Reyes Cigars depuis six ans, elle est la seule femme dans cet univers très viril. À 39 ans, elle dirige une ravissante usine familiale d’où sortent chaque année deux millions de cigares roulés à la main, sous les marques Saga, Debonaire ou Patoro. « La qualité plutôt que la quantité » , martèle- t- elle. La famille possède par ailleurs des centaines d’hectares de terre depuis six générations.
LITTO GOMEZ
Dandy de la bande, il dirige La Flor Dominicana, qui produit trois millions de cigares faits main par an. Litto a fait fortune dans la joaillerie avant de se consacrer au cigare et à sa superbe finca de la vallée du Cibao. La Flor est présente dans une cinquantaine de pays.