GQ (France)

CHAUD DEVANT !

La nouvelle BMW Série 1 passe de la propulsion à la traction, et c’est aussi une vraie révolution.

- PAR YAN-ALEXANDRE DAMASIEWIC­Z

DD’APRÈS BMW, 80 % des clients des Série 1 ne savaient pas qu’ils conduisaie­nt une propulsion. Une quoi ? Une voiture dont le moteur entraîne les roues arrière, et non les roues avant, comme sur une traction. C’est la solution technique la plus simple pour créer une automobile, mais aussi la plus prisée pour les voitures de sport car elle permet de meilleures accélérati­ons. Subsistent néanmoins quelques inconvénie­nts : sous la pluie, elle peut se transforme­r en savonnette, et sa mécanique prend de la place dans l’habitacle. Deux raisons pour lesquelles les citadines ont été les premières à passer à la traction (la 2CV, la Mini…) avant que ça ne se généralise à quasiment toute la production.

Toute ? Non, car un constructe­ur résiste encore et toujours à la traction : BMW, qui prône la conduite-plaisir, a fait des berlines à propulsion sa spécialité, pour la grande joie des pilotes du dimanche. Alors pourquoi la compacte Série 1 abandonne les roues arrière motrices pour la traction aujourd’hui ? Pour gagner 3 cm d’espace aux jambes à l’arrière sans avoir besoin d’augmenter l’extérieur, et pour faire des économies en reprenant la plateforme utilisée par la filiale Mini.

Et les sensations, alors ? Pas de panique : BMW a vingt ans d’expérience des tractions avec la Mini et a équipé sa nouvelle Série 1 d’un système exclusif de contrôle du sous-virage (la tendance à aller tout droit dans un virage trop rapide), pour avaler les courbes avec agilité. Ouf !

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