GQ (France)

Trois montres qui, d’une façon ou d’une autre, ont réuni plusieurs génération­s.

L’horlogerie est toujours une affaire de passion, et parfois aussi de filiation. La preuve avec ces trois montres.

- PAR ÉLÉONOR PICCIOTTO

UN DÉFI LANCÉ AU PÈRE

En 1980, Karl-Friedrich Scheufele n’a que 22 ans quand il suggère à son père Karl, à la tête de Chopard depuis dix-sept ans, d’élargir la gamme de montres avec un modèle sportif. La St. Moritz, devenue aujourd’hui une référence dans le monde de l’horlogerie, fut en effet la première montre en acier étanche. L’an dernier, c’est le fils de Karl-Friedrich qui tombe sur un vieux modèle de la St. Moritz, qu’il trouve un peu désuet. Il suggère à son tour à son père de le moderniser. « Redessiner une montre est plus difficile que d’en dessiner une nouvelle ! » s’exclame Scheufele père. C’est donc ensemble qu’ils développen­t l’Alpine Eagle, le tout dernier modèle Chopard. On retrouve les huit iconiques vis apparentes sur la lunette de la boîte qui garantisse­nt son étanchéité à 100 mètres de profondeur. Disponible en 41 ou 36 mm de diamètre, elle est dotée d’un bracelet intégré et d’un mouvement manufactur­e COSC. Son cadran rappelle la pupille de l’aigle alpin, une espèce en voie de disparitio­n qui a la faculté de pouvoir regarder droit vers le soleil. Dix références sont proposées en or et/ou en acier Lucent Steel A223 (dont plus de 70 % de la matière est recyclée), un acier spécial, antiallerg­ique, 50 % plus dur que les autres, moins rayable et qui a nécessité plus de quatre ans de recherche, développem­ent et industrial­isation. Une performanc­e en soi.

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L’Alpine Eagle de Chopard, 12 200 €.

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