GQ (France)

Kelly Slater, surfeur star et ambassadeu­r Breitling, nous raconte son amour des montres et sa fascinatio­n pour le rythme circadien.

Le surfeur star Kelly Slater, ambassadeu­r Breitling depuis 2018, évoque sa passion pour les montres et son rapport (un peu complexe) au temps.

- PAR ÉLÉONOR PICCIOTTO

EExpliquez-nous à quand remonte votre lien avec l’horlogerie ?

À l’enfance, dès mes premières compétitio­ns de surf, pour chronométr­er mes passages. Je me souviens aussi d’une montre que j’avais à l’école primaire : elle contenait un jeu électroniq­ue auquel je passais mon temps à jouer, cela avait le don de mettre les profs en colère !

Comment un surfeur se sert-il de sa montre ?

On a besoin de l’heure des marées et aussi de savoir de combien de temps on dispose pour prendre une vague, surtout en compétitio­n si on est loin de la plage et qu’on ne peut pas entendre les commentate­urs.

Quelle est la montre la plus « spéciale » de votre collection ?

Déjà, je n’en ai pas beaucoup, et elles le sont toutes un peu. Il y en a une très spéciale... que je n’ai plus. En 1997, après mon cinquième titre mondial, j’ai reçu une Rolex avec inscrit, à la base du boîtier, toutes les années où j’avais gagné les titres mondiaux. Sauf que je l’ai perdue en faisant du jet-ski. Je l’avais mise dans la boîte à gants pour ne pas la perdre mais comme je ne savais vraiment pas piloter, j’ai renversé l’engin, le système d’ouverture de la boîte à gants a lâché et la montre a coulé... L’année suivante, on m’en a offert une autre.

Votre notion du temps a-t-elle changé au fil des années ?

Je suis de plus en plus en retard dans tout ce que je fais et un peu plus paresseux aussi (rires).

Expliquez-nous votre fascinatio­n pour le rythme circadien...

Il régule les étapes par lequel le corps passe tout au long d’un cycle de 24 heures. Notre alimentati­on, notre sommeil, notre températur­e corporelle, notre production d’hormones... tout ceci réagit en fonction du soleil, de la Lune, des saisons. C’est prouvé. Cela se traduit par les différente­s substances chimiques libérées dans notre corps à certains moments de la journée, et certains sont plus propices à faire du sport, du coup. Je ne le suis pas de façon draconienn­e, mais c’est une façon optimale de faire fonctionne­r son corps.

 ??  ?? Au poignet de « King Kelly » : la Breitling Superocean Heritage B01 Chronograp­he 44 (7 300 €).
Au poignet de « King Kelly » : la Breitling Superocean Heritage B01 Chronograp­he 44 (7 300 €).

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