Balance ton Pods !
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LLES AIRPODS D’APPLE ont envahi les rues des villes du monde entier, ils sont même montés sur les podiums de la fashion week au début de l’année : dans les oreilles des mannequins au défilé Balenciaga, ou soigneusement rangés dans leur étui en cuir précieux, suspendus à des sacs ou portés autour du cou. Encore plus visibles que l’iPhone, qui reste dans notre poche, ces écouteurs Bluetooth sont devenus un véritable appendice, le prolongement de nos oreilles. Synonyme même de ce qu’on qualifie de « wearable » dans le monde de la tech (comme quand Beats s’associait à la marque japonaise Sacai pour des écouteurs sans fil magnétiques se transformant en collier de
Les AirPods sont partout, sur chaque tympan comme sur les podiums des défilés. Car oui, même les marques de mode se mettent à en produire.
perles, en 2019), ils sont clairement devenus un phénomène et un accessoire de mode comme tout ce que touchent les responsables du design de la firme de Cupertino. Les chiffres sont estimés à 60 millions d’unités vendues en 2019. Avant l’apparition des AirPods, très peu croyaient aux casques sans fils (problème de batterie, déperditions...), c’est aujourd’hui devenu la norme. Au point que les marques de mode surfent elles aussi sur la tendance en proposant leurs propres écouteurs, conçus en collaboration avec des spécialistes du son comme Master & Dynamic pour Louis Vuitton, ou Bang & Olufsen pour 1017 ALYX 9SM. Car si Apple a réussi à uniformiser l’équipement du monde entier, rien ne vous empêche de vous démarquer !
COMMENT DÉFINIRIEZ-VOUS VOTRE STYLE ?
« Je l’ai construit autour de la notion de confort. J’essaye constamment de trouver l’uniforme parfait et je déteste devoir prendre des décisions le matin sur ce que je dois porter. Comment porter tous les jours une même tenue qui soit confortable et sophistiquée ? C’est la question que je me pose quand je choisis mes vêtements. Il y a des gens qui sont naturellement stylés, comme André 3000 : il peut porter tout ce qu’il veut, ça sera toujours cool. Ce n’est pas mon cas. J’ai toujours dû travailler dur pour trouver ce qui fonctionne sur moi. Alors une fois que j’ai l’impression de l’avoir trouvé, j’essaye de m’y tenir. »
VOTRE PÈRE A ÉTÉ JOUEUR DE BASEBALL PROFESSIONNEL PUIS
MANAGER, ET VOUS VOUS DESTINIEZ À UNE CARRIÈRE D’AGENT
SPORTIF. QU’EST-CE QUI VOUS A AMENÉ À FAIRE DE LA MODE ?
« J’ai toujours été à la recherche de la meilleure façon de m’exprimer. Aux États-Unis, quand vous êtes noir, vous essayez sans cesse de débarrasser les autres de toute idée préconçue sur vous. Et ça ne dépend pas juste de ce qu’ils pensent de votre couleur de peau : c’est ancré depuis des centaines d’années dans l’histoire de l’Amérique, à cause de tout ce que les Noirs ont dû endurer. Et donc, à travers ma passion, j’ai essayé de déshabiller les autres de leurs opinions à mon propos et d’entamer une forme de conversation. »
DANS LE NOM DE VOTRE MARQUE, FEAR OF GOD, IL Y A UNE NOTION
DE FOI. QUEL RAPPORT AVEC LE STYLE ?
« Le rappeur Meek Mill a écrit ces paroles qui veulent dire beaucoup pour moi : “Fear of God on me, I got nothing but faith” (“La peur de Dieu en moi, je n’ai que la foi”, ndlr). C’est devenu mon mantra, et c’est pour ça que j’ai donné ce nom à ma marque : en fin de compte, on est juste de passage sur cette Terre. Ce qu’on possède vraiment, ce sont les choses en lesquelles on croit, pas nécessairement les choses matérielles. »
LES LUNETTES DE SOLEIL CELINE