FIAT, LA YAOURTIÈRE ÉLECTRIQUE

La toute nouvelle Fiat 500 électrique, jadis appelée « pot de yaourt », donne pour la troisième fois une décharge bienvenue à la marque italienne.

avant de devenir la voiture de Jean Reno dans

Le Grand Bleu et d’entrer dans la collection permanente du MoMA comme symbole de la Dolce Vita, la ravissante petite Fiat 500, apparue en 1957 avec son moteur à l’arrière, transforme le constructeur turinois en acteur industriel de rang mondial grâce aux 4,2 millions d’exemplaires fabriqués jusqu’en 1975.

Le « pot de yaourt » permet ainsi à Fiat de racheter les autres constructeurs italiens majeurs : Ferrari, Lancia, et Alfa Romeo.

COTE : DE 6000 À 12000 €

surfant sur la vague néo-rétro, Fiat demande à Frank Stephenson, le père de la nouvelle Mini, de dessiner une Nuova 500 sur le châssis de la Panda construite en Pologne. Bingo, la petite voiture à la bouille craquante devient le modèle phare de la marque et se vend à deux millions d’exemplaires dans une multitude de déclinaisons (dont une très belle version GQ)!

Ce succès permet à Fiat de profiter habilement de la crise de 2008 pour racheter Chrysler-Jeep et devenir le géant FCA.

COTE : DE 3000 À 10000 €

très en retard dans la régulation des émissions de CO2, Fiat est inquiétée par les nouvelles normes européennes à cause de ses grosses Jeep. La marque choisit de s’allier à Peugeot et de sortir une troisième Fiat 500, légèrement redessinée. Son moteur 100% électrique de 118 ch assure des perf ’ honorables, comme sa batterie de 42 kWh qui garantit 320 km d’autonomie. C’est aussi une des premières citadines à conduite autonome, pour rester en pilotage automatique sur la route du succès.

PRIX : 37900 €