« POURQUOI J’AIME... LE MONTCALMÈS 2015 », PAR CLAUDE DARTOIS
L’aventurier préféré des Français depuis sa troisième participation à « Koh-Lanta » adore remporter des immunités, mais peut-être plus encore boire du bon vin.
LE VIN, C’EST LE PARTAGE. On offre des bouteilles pour les grandes occasions et pour passer un bon moment avec ses proches. On l’adapte en fonction de ce qu’on mange et on le fait découvrir. Mon oncle était responsable de la restauration à l’Hôtel du Cap-Eden-Roc, à Antibes, et quand j’étais plus jeune, je l’observais travailler. Je m’imaginais déjà évoluer dans cette branche. Je suis ouvert aux autres, j’aime partager et la formation de barman et sommelier était une possibilité envisageable. J’ai donc effectué un BEP hôtellerie-restauration Sommellerie et Barman en 1997 pour apprendre les bases du métier, les différents cépages, les domaines, le procédé de confection d’un vin… J’ai ensuite travaillé dans plusieurs palaces parisiens et j’ai pu côtoyer de grandes caves, de grands crus. Quand on est habitué aux côtes-du-rhône de la supérette, c’est autre chose !
Mon vin de prédilection, c’est un montcalmès 2015, dont la production est assez limitée. On en trouve dans beaucoup de belles caves car c’est un vin très prisé par les restaurateurs. J’étais avec ma femme quand un boucher nous a recommandé ce vin avec une belle pièce de boeuf et on s’est régalés. Je suis sans aucun doute plus rouge que blanc car j’adore la viande. Mais je ne dis pas non à une belle bouteille de blanc, avec des huîtres par exemple. Je suis sportif et je consomme le vin avec parcimonie. Comme l’explique le célèbre ultra-trailer François D’Haene, il est important de s’accorder quelques plaisirs de temps en temps... Après le con inement, j’ai ouvert un saint-estèphe 2010. J’ai encore quelques bouteilles dans une cave dont un excellent 2004 gardé quelques années pour la naissance d’Andrea, mon ils aîné. Pour Marceau, mon ils né en janvier 2020, je n’ai pas encore acheté de bouteilles mais j’irai avant la in de l’année et on l’ouvrira pour ses 18 ans, s’il le souhaite.
On a la chance d’avoir en France un patrimoine excellent et j’invite les gens à le découvrir, voire à investir. On peut tout à fait acheter une bouteille à 10-15 euros, la laisser boni ier dix ans et faire tripler sa valeur – le vin, c’est plus sûr que la Bourse ! Petit conseil : pour conserver une bouteille convenablement, il ne faut pas la trimballer partout mais plutôt la laisser reposer à l’horizontale, dans une cave peu éclairée, à 4-5 °C. Et on la sort pour offrir et partager, par envie de faire plaisir. »