MG : LA PRIME À LA CAISSE

MG : L’INVENTION DU ROADSTER

La marque anglaise MG commercialise dès 1924 des modèles Morris améliorée, d’où son nom Morris Garage (MG), avant d’inventer la catégorie roadster avec sa délicieuse MGT fabriquée de 1936 à 1955. C’est sa descendante MGB de 1962 (image), apparue après la fusion au sein de British Motor Co., qui a symbolisé les swinging sixties en version cabriolet ou coupé GT. Des voitures au charme fou, fabriquées à près de 500 000 ex. jusqu’en 1980.

Cote : entre 10 000 et 20 000 euros. 4 cylindres, 1,8L, 95 ch, V. max 170 km/h.

LA MGF : L’ANTI MX-5

Estomaqué par le succès de la Mazda MX-5, qui devient le cabriolet le plus vendu au monde,

BMC, devenu groupe Rover avant son rachat par BMW, dégaine un formidable cabriolet deux places dessiné par Gerry McGovern (aujourd’hui boss du style de Land Rover). Cette MGF brillait surtout par son moteur central offrant à ce roadster

(produit à 77 000 ex.) une tenue de route irréprochable.

Cote : entre 6 000 et 8 000 euros.

4 cylindres 1,8L, 120 à 160 ch, V. max 200 km/h.

LA MG EZS EV : L’AGUICHEUSE CHINOISE

Après la période BMW, MG atterrit en 2011 dans l’escarcelle du géant chinois SAIC qui commercialise en cette rentrée 2020 un SUV électrique de bonne facture, concurrent direct de la Hyundai Kona ou de la Peugeot e-2008. Son prix bisous de 29 990 euros (qui peut descendre jusqu’à 20 000 euros environ en fonction des aides pour mise à la casse d’un véhicule plus polluant), son look gentiment baroudeur et sa recharge rapide (80 % en 40 minutes) font oublier l’autonomie de 263 km et la vitesse limitée à 140 km/h. Un futur best-seller.

Prix : 29 990 euros. 142 ch électrique, batterie 44,5 kWh, autonomie 263 km, V. max : 140 km/h.

Du délicieux cabriolet deux places au SUV abordable, la marque anglaise culte, passée sous pavillon allemand puis chinois, repart à l’offensive grâce à l’électrique.