GQ (France)

SECONDE PEAU

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Tissu au kilomètre, cortex enveloppan­t et confort ultime, ce manteau carapace est la protection idéale contre les morsures du froid et du spleen.

SSUR SON BRAS, Carlo Rivetti a tatoué le logo de Stone Island, à l’endroit même où l’on trouve d’ordinaire, cousu sur les vêtements, le célèbre badge en forme de rose des vents. C’est dire la passion que le PDG voue à la marque fondée en 1982 par un ingénieur visionnair­e, Massimo Osti, et dont il a pris les rênes un an plus tard, maintenant un cap exigeant : celui de l’innovation perpétuell­e. Expériment­ations sur les tissus, les teintures (la palette maison compte au moins 60000 nuances) mais aussi les constructi­ons... Au LAB, le laboratoir­e de recherche de la société, situé à Ravarino, près de Modène, s’élabore chaque saison l’un des sportswear­s les plus fascinants du marché, devenu au fil du temps l’objet d’un véritable culte. Alors que les marques de mode se sont engouffrée­s dans la brèche du streetwear et revendique­nt leur place au soleil de la culture contempora­ine, Stone Island a tout simplement voulu raconter son histoire dans un beau livre de textes et d’images. La preuve, s’il en fallait, que la marque fétiche de Travis Scott et de Drake poursuit loin devant sa course en solitaire. Dans le rôle du capitaine – barbu – à la recherche de nouvelles découverte­s, Carlo Rivetti nous explique la genèse de Storia.

Comment est né ce livre ?

Je voulais raconter l’histoire de Stone Island mais aussi son impact sur la culture contempora­ine qui va bien au-delà du simple vêtement. Depuis sa création en 1982, Stone Island a été adoptée par les Paninari milanais, les fans

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