Qu’est ce qui fait courrir la Estée Lauder des carottes ?
Plébiscitée par Pharell Williams et la fashion,
Angèle-Ferreux Maeght, la chef veggie du tout Paris, pourrait bientôt devenir un gros légume de la cuisine healthy et sans gluten…
Plusieurs chaînes de TV seraient intéressées.
A peine 29 ans et déjà un destin de pionnière du « veggie business » ! Derrière la façade de la Guinguette d'Angèle, son minuscule comptoir à salades fleuries de la rue Coquillère (Paris 1er), Angèle Ferreux-Maeght, fille de l'acteur Benoit Ferreux et arrière petite-fille du marchand d'art Aimé Maeght, règne désormais sur un véritable petit empire de la cuisine healthy et sans gluten. Un laboratoire à bentos et tartelettes vegan installé près de l'ancienne imprimerie familiale de la rue Daguerre (Paris 14e), un service de « traiteur éthique de catering detox » qui nourrit près d'une maison de luxe sur trois pendant les Fashion Weeks (Dior, Louboutin, Vuitton, Chanel, Kenzo, etc.), une flopée de clients célèbres (Pharell Williams, Ines de la Fressance, etc), un livre qui cartonne en libraire (Délicieusement Green, éditions Marabout)… Mais surtout un visage, une « gueule » plutôt, et une marque sans qui l'incroyable phénomène « veggievore » qui est en train de transformer certains quartiers de Paris (l'Association Végétarienne de France vient de renommer les 9e et 10e arrondissements « Veggietown »), ressemblerait encore à un congrès de shamans édentés chez Naturalia. « Il faut vulgariser la cuisine healthy pour faire comprendre que ce n'est pas réservé aux gens de la mode et de l'art », explique cette petite-nièce de Nadine Trintignant (elle lui aurait écrit un rôle) qui a démarré en remplissant le frigo d'un célèbre producteur de films et n'exclut pas de faire des strip-tease sur le Net pour faire connaître les bienfaits de sa cuisine. Toujours à la recherche de la nouvelle Julie Andrieu (mais en plus gourmande), plusieurs chaînes de télé seraient intéressées.