LE TOP 6 DES FILMS QUI DONNENT SOIF !—
Docus engagés, nanars ensoleillés ou comédies arrosées ? Voici notre short-list du cinoche d’apéro.
MONDOVINO (2004)
L’étiquette. L’ancien sommelier franco-américain Jonathan Nossiter trimballe sa caméra du Languedoc à Napa Valley, en passant par le Brésil et la Toscane. Objectif : dénoncer la mondialisation du secteur viticole et la standardisation qui en découle.
La dégustation. Tel un grand cru, le temps n’a pas de prise sur ce docu référence qui vieillit bien. À conserver à température dans sa DVDthèque.
UNE GRANDE ANNÉE (2006)
L’étiquette. Russel Crowe interprète un imbuvable trader londonien qui hérite d’un vignoble en Provence. Succombera-t-il aux charmes des lieux (et à ceux de Marion Cotillard qui traine dans les parages) ? Le suspense est insoutenable.
La dégustation. Bourré de clichés, ce nanar gouleyant se savoure néanmoins comme un chouette vin de copains.
BOTTLE SHOCK (2008)
L’étiquette. Le regretté Alan Rickman incarne Steven Spurrier, un oenologue britannique qui, en 1976, entreprend de confronter vins français et californiens lors d’une dégustation à l’aveugle historique, baptisée « Jugement de Paris »…
La dégustation. Tannique et gorgée de soleil, cette production verse par moment dans le caricatural mais accompagnera parfaitement un petit plateau télé.
TU SERAS MON FILS (2011)
L’étiquette. Dans le rôle d’un vigneron bordelais, Niels Arestrup en fait voir de toutes les couleurs (rouge, surtout) à son fils (Lorànt Deutsch). Le premier film - mais pas le dernier - où la vigne sert de prétexte à traiter de la complexité des liens du sang.
La dégustation. On craignait boire le calice jusqu’à la lie. Mais après une demi-heure bouchonnée, le film s’ouvre et gagne en complexité.
PREMIERS CRUS (2015)
L’étiquette. « Les emmerdes, ça vient toujours en grappe. Comme les
raisins », râle François Maréchal (Gérard Lanvin, plus ronchon que jamais), dont le domaine tombe en carafe. Débarque alors son fiston Charlie (Jalil Lespert)...
La dégustation. Une sacrée piquette trucidée par la critique malgré quelques jolis plans de vignobles : gare au mal de crâne en cas d’abus de visionnage.
CE QUI NOUS LIE (2017)
L’étiquette. Jean retourne chez lui, en Bourgogne, retrouver son père mourant et reprendre le vignoble familial avec sa soeur et son frère. Et forcément, il faudra à la fratrie mettre de l’eau dans son vin.
La dégustation. Un Klapisch pur jus (de raisin), bien aidé par un casting - Girardot, Marmaï, Civil… - tout en fraîcheur et à fort potentiel de garde.