UNE ÎLE POUR NOUS TOUS
Au coeur de l’Arctique, à moins de 1 000 kilomètres du pôle nord, Hans est une toute petite île située à équidistance des côtes canadiennes et danoises. Son emplacement stratégique, point de passage obligé lorsque le réchauffement climatique aura eu raison des dernières banquises, suscite la convoitise des deux nations. Avec un intérêt de taille : contrôler, via la route maritime ainsi créée, l’accès aux champs pétroliers encore inexploités. À l’initiative d’Emmanuel Hussenet, explorateur et écrivain polaire, le projet « Hans, île universelle » invite chacun d’entre nous à revendiquer cet îlot d’1,3 km2 perdu au coeur des glaces. Afin qu’il appartienne à tous et devienne le symbole d’une conscience collective oeuvrant, non à dilapider les ressources fossiles restantes, mais bien à conserver intact les derniers territoires vierges de l’hémisphère boréal. L’île Hans, si elle ne peut être « physiquement » habitée, est un point d’observation idéal de la transformation des banquises, qui jouent un précieux rôle de « climatiseur » pour notre planète. La neutralité de l’île permettrait de sécuriser la mer de Lincoln toute proche, « verrou del’avenircl imatiqued umonde ». L’objectif – au-delà du million « d’habitants » espéré – est également de proposer une approche alternative lors de la conférence internationale sur le climat, à Paris en 2015. Explications détaillées sur http://lescavaliersdelorage.fr/hansuniversalis. html