NOS VIEILLES USINES
En 1870, les usines de sucre étaient au nombre de 130. Dix ans après, elles n'étaient plus qu'une quarantaine. La sucrerie du Baril, à Saint-Philippe, et celle de Ravine-Glissante, à Sainte-Rose, ont été arrangées comme des monuments historiques à part entière. La plus intéressante reste celle de SaintGilles-les-Hauts, à quelques pas de sa jolie maison de maître, devenue musée de Villèle. Beaucoup d'autres sucreries de l'âge d'or sont à l'abandon, comme l'usine Féry (1 894) qui rouille sous les frondaisons, au centre de Sainte-Suzanne. La sucrerie-distillerie des Filaos, à L'Hermitage-les-Bains se repère à sa haute cheminée cônique. Mais c'est toute la région de Saint-Paul qui est la plus fournie. L'usine de la Mare, à Sainte-Marie, qui trahit un établissement prospère il y a peu (il tournait encore en 1981) ; l'usine Pierrefonds, elle (fermée en 1970), est en train d'être réhabilitée pour devenir cité pilote et centre d'art contemporain. Les parties les plus caractéristiques seront conservées.