CATASTROPHE AU FÉMININ
Une étude américaine a comparé tous les ouragans qui se sont abattus sur les États-Unis de 1950 à 2012 et a abouti à une conclusion étonnante: les tempêtes aux prénoms féminins font près de trois fois plus de victimes que celles qui portent des prénoms masculins. Depuis les années soixante-dix, les centres de météorologies ont décidé de baptiser les catastrophes naturelles, tantôt au féminin, tantôt au masculin, afin de ne pas être taxés de sexisme. Résultat de l’enquête : les habitants des zones touchées se protègent moins lorsqu’un ouragan aux douces consonances féminines est annoncé par les médias. Il serait peut-être souhaitable d’établir un nouveau système d’appellation, afin que plus personne ne sous-estime la force et la violence d’une Cindy ou d’une Christina !