LA CÔTE SUD ET LE VATNAJÖKULL
L’ISLANDE VERSANT PLEIN SUD ? DES CÔTES DÉSOLÉES DE SABLES NOIRS, MAIS AUSSI, LE VATNAJÖKULL, LE PLUS VASTE SYSTÈME GLACIAIRE DE L’ÎLE. SANS OUBLIER, DANS LES DÉSOLATIONS DU SUÐURLAND, LES SUBLIMES PAYSAGES DES MONTAGNES DU LANDMANNALAUGAR…
Du Landmannalaugar à la calo e glaciaire du Vatnajökull, la route du Sud…
LES FALAISES DE VÍK
En redescendant vers l’est, en direction de des chutes de Selfoss, le paysage des côtes du sud de l’Islande s’installe : passé les plateaux, une vaste plaine côtière s’allonge dans un horizon où les champs et les fermes équestres côtoient un long littoral de sable noir. Plein est, la route numéro 1 trace tranquillement vers Vík et ses falaises, où les macareux nichent par centaines. Une étape plein vent ? Les arches de basalte du cap de Dyrhólaey, le jeu de l’écume blanche sur les plages noires de Reynisfjara, les aiguilles de Reynisdrangar composent quelques-uns de plus beaux paysages côtiers du sud de l’île, à vue des îles Vestman (Vestmannaeyjar).
LE LANDMANNALAUGAR
La route continue, elle, sa progression vers la masse glaciaire du Vatnajökull, à l’est. Mais il faut tourner le dos à la mer, s’enfoncer dans les terres, pour accéder à un site majeur des hautes terres islandaises : le Landmannalaugar. Couleurs d’ocres et de jaunes, de bruns et de verts : la vallée des « bains chauds des fermiers » est de loin le secteur nature le plus connu d’Islande. Trois accès possibles par pistes. Deux refuges posés juste devant des sources chaudes. La zone fait partie de la réserve naturelle de Fjallabak, qui protège depuis 1972 quelque 47 000 hectares de grande wilderness au nord des glaciers du Mýrdalsjökull. On se presse, en haute saison, dans ce monde à l’esthétique et aux couleurs quasi irréelles.