FAUT-IL PRENDRE LES VOLS INTÉRIEURS ?
En mars 2016, une dizaine d’agences françaises prend la décision de ne plus u liser les vols intérieurs dans le pays, suite à deux crashes successifs, pour « ne plus exposer leurs clients à ce type de risque ». En réalité, c’est l’an cipa on d’un conten eux assuran el qui dicte ces décisions, toutes les compagnies népalaises étant sur la liste noire des autorités aériennes européennes. Cet abandon des vols KatmandouLukla aura, économiquement, des conséquences lourdes, car il rend impossible les voyages de 15 jours, les treks démarrant alors de Phaplu avec 8 jours de marche supplémentaires. Pour plus de sécurité ? Pas si sûr… car les routes népalaises demeurent tout aussi dangereuses que l’avion (de 1 800 à 5 500 morts par an pour 12 000 km de routes, contre 165 vic mes en 10 ans pour l’aérien). Depuis, les agences ont fait machine arrière, rappelant une évidence : le risque zéro n’existera jamais. Au Népal encore plus qu’ailleurs.