Le jeté à deux mains
Beaucoup plus rare que le jeté classique. Certaines voies proposent cependant cette éventualité même si le jeté à deux mains est rarement obligatoire. Cependant, puisqu’il n’est toujours pas interdit de se faire plaisir, pourquoi se priver de voler, d’autant que pour une fois, ce sera dans le sens de la montée. En fait, le jeté à deux mains a été redécouvert sur les pans d’entraînement, là ou toutes les lubies sont autorisées, car c’est avant tout un mouvement de bloc.
Avant
Les préconisations de départ pour jeter à deux mains sont pour le moins simples : il faut une grosse prise de départ et d’arrivée. En effet, vu le déséquilibre engendré, il serait naïf de penser qu’on puisse arriver sur une prise creuse sans se mettre une gamelle.
Pendant
Tout est une question de synchronisation. Pour limiter le déséquilibre, il s’agit de bien décoller les mains en même temps en gainant bien les abdos afin que le corps suive le mouvement de façon dynamique. Pensez toujours qu’un jeté n’est pas qu’une question de lancer de bras car si tout votre corps n’est pas en marche vers le sommet, n’espérez pas tenir la prise d’arrivée. Si les pieds sont posés sur le rocher, autant qu’ils participent à l’impulsion !
Après
Les mains peuvent se permettre une nanoseconde de décalage à l’atterrissage. Juste un peu plus et c’est la gamelle assurée. C’est la grande différence avec le jeté classique où la main restant posée sur le rocher permet une meilleure stabilité. Évidemment, à tout inconvénient, on trouve un avantage. Une fois l’atterrissage assuré, vous voilà ancré sur le rocher, les deux mains vachées à un bac. C’est à peu près aussi solide que la coque du Titanic.