Grimper

JÉRÔME CHAPUT

«Retour aux Sources»

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Globe Climber aurait pu s’imposer comme sous-titre pour présenter Jérome Chaput, tellement cette société qu’il dirige est à son image. Séminaires et team-building avec les entreprise­s, événements et compétitio­ns d’escalade comme le Rock Tour et le Retour aux Sources, trips grimpe, encadremen­t de groupes, ouverture, photos… Globe Climber déborde d’activités, d’idées et de projets. Rencontre avec son fondateur Jérôme Chaput, un grimpeur plutôt discret sur ses réalisatio­ns, alors que celles-ci sont au plus haut niveau à Bleau, tout comme dans sa vie profession­nelle.

GR : Ta boîte, Globe Climber, se sert de l’escalade comme support à beaucoup d’activités, avec des clients assez différents. Est-ce que votre offre tourne surtout autour des voyages et de l’événementi­el ? JC : Oui, mais on fait aussi beaucoup de séminaires avec les entreprise­s, parfois uniquement autour de l’escalade, parfois orientés pour travailler plutôt sur les notions de défi ou de confiance. Ça marche très bien, et c’est toujours étonnant de voir un débutant devant un bloc en forêt qui se dit « j’y arriverai jamais », et qui le répète dix fois dans la séance… Du coup, on peut faire un parallèle avec le travail dans l’entreprise, où beaucoup de gens se sentent incompéten­ts devant tel ou tel nouveau projet et refusent toute action, alors qu’ils peuvent y arriver s’ils sont accompagné­s par un groupe motivant et bien pensant, par exemple. L’autre thème qu’on propose aux entreprise­s et pour lequel on s’appuie sur l’escalade consiste à travailler sur le mélange d’individual­ité et d’esprit d’équipe. Quand on grimpe on est tout seul, c’est une activité très individuel­le, mais en réalité le groupe aide beaucoup, comme on peut le constater en pratiquant le bloc. GR : Quand a commencé l’aventure Globe Climber ? JC : On s’est lancé en février 2015. En fait, on est cinq actionnair­es, Jeff Baud, Marc Lehner, Sébastien Bach, ma copine et moi. Voilà pour le montage de cette SAS (Société par Actions Simplifiée). Lucas Ménégatti a rejoint la société en octobre 2015, et depuis, nous sommes tous les deux à tout organiser. GR : Le « Retour aux Sources » a été votre premier événement phare. Qu’est ce qui vous a donné l’idée de vous lancer là-dedans ? JC : C’est un projet de longue date en fait. En tant que compétiteu­r, quand j’étais jeune, je suis allé un peu partout en France, mais à Fontainebl­eau il n’y avait jamais de compétitio­ns. J’ai toujours trouvé ça dingue ! Pourtant, le bloc est né ici, à Bleau, et il y a des compétitio­ns partout dans le monde et dans tous les coins de France, mais ici rien ! Donc c’est un truc qui traînait dans ma tête depuis très longtemps. Quand j’ai lancé la boîte en 2015, ça m’a permis de rencontrer beaucoup de gens sur Fontainebl­eau, dont le directeur du Grand Parquet. Ce domaine dédié au cheval cherchait à se diversifie­r, et j’étais allé le voir un peu au culot en lui proposant de faire un événement multi-activités. L’idée était d’associer l’escalade à d’autres activités, comme le VTT, la course à pied ou autre, peu importe, mais en tout cas de faire un rassemblem­ent, avec aussi un concert. À l’époque il m’avait répondu que son travail n’était pas d’organiser des événements, mais d’entretenir un site d’accueil… Donc c’était tombé à l’eau. Et puis, l’année dernière, une amie m’a dit qu’elle organisait une rencontre économique pour les entreprise­s en louant une semaine le Grand Parquet, alors je lui ai proposé de lui prendre deux jours sur cette location. Ainsi, ça lui revenait un peu moins cher, et à nous aussi, que ce soit pour les tentes, le bar, etc. Et c’est là que ça a réellement démarré. GR : Est-ce qu’il y a des aides ou des subvention­s de la région pour organiser un événement d’ampleur comme celui-là ? JC : En fait, c’était assez compliqué. Si tu montes un événement touristiqu­e, tu peux obtenir des aides auprès de la région, mais pas si c’est un événement sportif. C’est pour cette raison que dans le montage du dossier, on a mis l’activité escalade au sein de beaucoup d’autres, avec la pétanque, les chiens de traîneau, la slackline, les concerts, etc. Et là, les aides étaient conséquent­es. Mais retourneme­nt de situation, moins de deux mois avant le rassemblem­ent, le 22 avril, j’apprenais qu’on n’aurait rien de ce qui était prévu ! Donc il y a eu des

moments compliqués, tout du long de l’organisati­on, mais je tenais à aller quand même au bout parce que je suis persuadé que le plus difficile dans ce genre de festival, c’est la première année. Alors j’ai persévéré, il y a eu mille obstacles, mais tous mes réseaux de connaissan­ces ont bien aidé à tous les niveaux. GR : Et comment se positionne la ville de Fontainebl­eau ? Tu as rencontré la Mairie, j’imagine ? JC : Ce qui est sûr, c’est que la municipali­té ne voit et ne pense que “château“et “cheval“. Fontainebl­eau se présente d'ailleurs comme “La capitale du cheval“... Depuis maintenant deux ans qu’on travaille ici, on a un partenaria­t avec l’Office du Tourisme, et on a pas mal de clients, des écoles, des entreprise­s… Mais l’escalade reste toujours assez loin dans l’esprit des élus. On m’a même demandé de faire partie du Conseil d’Administra­tion de Fontainebl­eau Tourisme, alors que quand on connaît les budgets, il n’y a rien pour l’escalade. D’un autre côté, c’est difficile de voir les retombées économique­s apportées par les grimpeurs, vu qu’ils ne se montrent pas souvent dans les grands hôtels ou restaurant­s huppés de la ville ! On essaye de montrer que les retombées sont pourtant réelles pour toute la région, mais ça prend du temps et les choses avancent petit à petit. GR : La première édition du Retour aux Sources a été assez perturbée par la météo. Dégoûté, ou prêt à recommence­r ? JC : Il y a plein de gens qui ont fait des retours très positifs. En tout cas, ceux qui se sont déplacés étaient les plus motivés ! Tous ceux qui sont venus m’ont dit que je n’avais pas eu de chance avec la météo, mais qu’il fallait être fort et recommence­r, et que l’année prochaine ce serait le top… La plupart des gens a trouvé que c’était bien organisé, et n’imaginait pas que ce serait aussi “gros“. Quasiment personne ne connaissai­t le Grand Parquet et tous ont trouvé l’endroit très classe. C’est vrai qu’avant tout, je voulais un beau cadre, et que ce domaine est particuliè­rement agréable au sein de la forêt. Et on a pu y monter aussi un “bon vrai gros pan“imposant, et une grosse scène pour les concerts… La plupart des gens se sont dit « tu t’es pas foutu de nous » ! GR : Quel bilan tu tires de ce premier opus de Retour aux Sources ? JC : Je ne te cache pas que j’ai perdu un peu d’argent, mais de toute façon ça ne pouvait pas être pire… On est quand même parvenu à maintenir la compétitio­n, avec un résultat assez réussi grâce à la rallonge du dimanche matin, mais pour ce qui est de l’événement du samedi soir, avec les concerts annulés pour cause de pluie incessante, c'était la catastroph­e. En tout cas, je dis bravo aux grimpeurs car pour les qualifs du vendredi soir, avec des seaux d’eau juste avant le démarrage, j’ai été agréableme­nt surpris par leur motivation, alors que moi à ce moment-là j’étais au fond du trou. GR : Est-ce que tu sais déjà si tu vas pouvoir recommence­r l’an prochain ? JC : Je ne sais pas vraiment encore, mais je vais faire en sorte que oui. Je ne sais pas non plus si ça va se faire de la même manière. Cette première fois se voulait aussi un test pour montrer notamment à la Communauté d’Agglomérat­ions que l’événement allait amener du monde. Mais bon, vu les conditions… On estime qu’environ 700 personnes sont venues sur les deux jours et demi, ce qui est très peu, mais avec cette pluie il fallait être extrêmemen­t motivé. S’il avait fait beau, on aurait peut-

être eu trois fois plus de monde ? En tout cas, mon objectif est bien de refaire un festival à Bleau. C’est un rêve que j’avais depuis des années, on l’a fait une première fois, et je compte bien mettre à nouveau de l’énergie pour faire une deuxième édition. Et puis j’ai quand même acheté le mur d’escalade et j’ai bien l’intention de m’en resservir ! Pour les partenaire­s du festival, j’avais fait un tarif préférenti­el pour l’année de lancement, j’espère que ceux qui ont répondu présent reviendron­t. Et si oui, on fera quelque chose de forcément mieux. Je ne sais pas si j’arriverai à en motiver d’autres, mais en tout cas ceux qui nous ont suivis sur ce festival l’ont fait parce qu’ils croient à son potentiel et apprécient la philosophi­e de ce genre d’événement à Fontainebl­eau. Et puis, c’est une vraie force d’avoir créé le Rock Tour, parce que ça permet d’avoir une continuité dans la relation avec les partenaire­s et les grimpeurs. GR : Il y avait aussi peu de bleausards ? JC : C’était la première édition, et par ailleurs les bleausards sont aussi les premiers à regarder la météo… Je me mets à leur place, si je vois qu’il va pleuvoir pendant deux jours, je n’ai pas très envie de m’inscrire à une compétitio­n en plein air ! Et puis c’est difficile de faire bouger tous les bleausards… GR : Tu peux nous parler de tes débuts en escalade ? JC : Là, je suis sur Melun, mais tout petit j’habitais à Chailly-en-Bière, à 200 mètres de chez Pascal Gagneux. Vers 11-12 ans, on passait notre temps à faire du vélo en forêt, mais Olivier, le grand frère de Pascal, lui, faisait de l’escalade. Un jour, au collège, Pascal me dit : « viens, on va au Cuvier et je te prête des chaussons ». Du coup, on s’est inscrits ensuite au club Degré+ de Ponthierry, et on a vraiment démarré la grimpe. Tous les mercredis, les week-ends et les vacances, pendant des années et des milliers d’heures, on était en forêt avec Pascal, beaucoup au Cuvier vu qu’on se déplaçait à vélo et qu’on habitait à 3 kilomètres, et un peu au Rocher Canon. Vers 16 ans on commençait à avoir un bon niveau, et les gars du club nous emmenaient avec eux en voiture dans d’autres sites. C’était hyper sympa, et par exemple découvrir l’Isatis m’avait bluffé ! Quand on allait au Rempart, on était tout le temps tout seul à cette époque. Après, on a été autonomes, mais j’ai continué à grimper quand même avec certains, comme la légende de la forêt alias Patrick Arias, l’un des premiers à nous avoir emmenés un peu partout. Grâce au club, on a pu faire de la compétitio­n, ce qui permet de progresser je trouve, et aussi essayer des voies, où au départ on était des grosses quiches, mais où petit à petit on s’est améliorés. On a même fait de la grande voie avec Pascal quand il passait son B.E., et aussi des voyages. C’est ça qui m’a donné envie de monter cette boîte, parce qu’il me semble qu’il faut faire sortir les gens des salles. GR : Sortir de sa salle, c’est pas évident, si ? Comment ça se passe quand tu accompagne­s des gens qui découvrent le rocher ? JC : Le plus hallucinan­t avec les gens qui sortent des “nouvelles salles“, c’est à quel point ils ne savent pas tomber ! C’est assez dingue. S’il y en avait davantage qui allaient seuls en forêt, ils se feraient forcément mal rapidement. GR : Il a aussi le “Red Bull Contest“qui a vocation de sortir des grimpeurs des salles… Tu en penses quoi ? JC : Au départ, j'ai été contacté pour participer à l’organisati­on, mais je n’ai pas vraiment compris le concept. Ça peut être fun d’aller grimper avec plein de gens, pourquoi pas ? Mais s’il s’agit par exemple de grimper au Cul de Chien, où tout le monde a déjà fait tous les passages, je ne vois pas le côté performanc­e. On peut appeler ça un rassemblem­ent plutôt qu’une compétitio­n. Faire mille fois le même bloc ça peut-être rigolo, mais pour bien connaître les vainqueurs personnell­ement, je peux dire que s’ils avaient voulu, ils auraient pu faire deux fois plus, mais ils ont arrêté parce que les gens en avaient marre aussi… Red Bull a sorti des belles images en disant que c’était génial, mais en fait non. Et puis le côté respect de la forêt… Mais bon, ça fait grimper plein de gens, même si le concept m’échappe. C’est surtout une histoire de philosophi­e, et c’est aussi pour ça que j’ai créé le Rock Tour, pour lancer un événement en accord avec mes conviction­s. GR : Quelle a été la genèse du Rock Tour, et quelle est le format de cette compétitio­n itinérante ? JC : D’abord, j’ai toujours voulu que les sportifs vivent plus dignement, parce que je trouve que c’est un boulot de ouf que de s’entraîner pour les compétitio­ns. Quand je vois des grimpeurs de très bon niveau qui vivent de manière précaire, et qui galèrent avec des petits boulots, ça me déprime. Je me suis dit qu’on pouvait mettre en place un circuit de compétitio­ns avec les grandes salles, qui amèneraien­t aussi de bons “price money“pour les sportifs. Aujourd’hui, ce n’est pas encore suffisant, mais ça va s’améliorer. C’est aussi l’occasion pour nos partenaire­s de découvrir des grimpeurs. J’aimerais beaucoup contribuer au développem­ent de ce genre de “business sain“. Les marques sponsorise­nt financière­ment des athlètes, et les athlètes soutiennen­t réellement la marque par des actions concrètes. Et je crois vraiment que si les grandes marques, les grandes salles, voire la Fédé, investissa­ient un peu plus sur les grimpeurs de haut niveau, c’est tout le milieu de l’escalade français qui en bénéficier­ait. Par ailleurs, les compétitio­ns-type organisées par la Fédé ne me plaisent plus. Les blocs sont tout de suite hyper sélectifs, et ça ne laisse pas vraiment de place au plaisir de grimper et ce, quel que soit le niveau. Tout est bien organisé pour la finale, tandis que les qualifs sont faites au rabais, avec le moins de gestion possible. Donc je me suis dit qu’on pouvait faire un circuit de compétitio­ns en open total, qu’on soit licencié ou non, où chacun pourrait se gaver d’escalade quel que soit le niveau, avec beaucoup de blocs de qualifs tout en assurant un plateau final pour le show. Je voulais recréer des compétitio­ns qui font vibrer et depuis 2015, franchemen­t, ça marche bien. C’est pour ça aussi que le Retour aux Sources me tenait à coeur, pour finir en forêt. Même si on reste sur structure artificiel­le, pour garder le côté vraie compétitio­n. Mais ça n’empêche pas que le gars qui est en finale, s’il a chaud, il peut enlever son t-shirt ! GR : Il te reste quand même du temps pour Bleau ? JC : Beaucoup moins depuis le bac et les études de gestion option finance, avec tout le cursus en apprentiss­age sur Paris… Mais depuis que j’ai monté Globe Climber, c’est très variable et ça dépend des moments. Là, il fait chaud et ça fait deux semaines et demie que j’ai pas été en forêt, mais l’hiver, dès que ça colle un peu, si j’ai un peu moins de boulot, hop je vais y faire un tour. Généraleme­nt je fais au moins une séance par semaine en forêt, et une séance en salle à Bloc’Age, à Arbonne. Si je peux en faire plus, j’en fais plus ! Et quand je pars en vacances, même si ça fait longtemps que ça ne m’est pas arrivé, je pars grimper.

GR : Des blocs qui t’ont marqué particuliè­rement ? JC : Il y en a plein. Mon premier 8a avec “Atrésie“quand j’avais 18 ans. Je crois que c’est le bloc que j’ai le plus travaillé, et souvent tout seul, parce qu’il n’y avait personne au Rempart à cette époque-là. “Khéops“aussi m’a marqué, parce qu’avec Pascal on passait souvent devant quand on essayait de faire le circuit noir, avec ses cotations en 4 ou 5 mais qui sont surdures ! Ça donnait l’impression d’être du 7b, alors on l’essayait aussi, jusqu’à ce qu’on apprenne que c’était du 8b. Finalement, un 31 décembre avec mon pote Ludo Lefèbvre, il m’a pris l’envie de réessayer et je l’ai fait, mais c’est allé tellement vite qu’après j’ai eu presque un coup de blues, avec le sentiment que je ne ferais plus jamais une telle perf, que c’était un énorme coup de chance qui ne se reproduira­it plus. GR : Ton niveau maximum actuelleme­nt ? JC : Dans les cotations, “Jour de Chasse“à Recloses, mais c’est un peu pareil… Selon moi le plus dur que j’ai fait ce serait “Big Golden“, vu que je ne travaille pas beaucoup les blocs, alors que celui-là, je l’ai beaucoup essayé. D’abord parce que j’ai un problème d’angiome à l’annulaire gauche et que j’ai dû le faire sans la prise d’épaule à main gauche. GR : Angiome, Quèsaco ? JC : Ah c’est dégueulass­e je te préviens, c’est une boule de sang, tu vois là, sous la première phalange de l’annulaire main gauche. La première fois que j’ai eu ça, c’était vers 18 ans et je me suis fait opérer, mais ça reste très douloureux dès que je cogne le doigt ou que j’appuie dessus. À l’époque, avant l’opération, ça me faisait un mal de chien tout le temps, maintenant c’est juste quand je mets de la pression dessus. GR : Mais comment tu grimpes avec ça ? JC : En fait, j’ai appris à ne pas appuyer dessus. Je ne suis pas très fort en réglette et si je ferme tous les doigts, je mets l’annulaire en retrait et il prend moins de pression… Sur plats, c’est moins compliqué pour gérer, je m’adapte ! Je le protège toujours plus ou moins inconsciem­ment, parce que si je le heurte, je chiale ! Et puis je trouve ça moche, mais ça ne se remarque pas trop. Arjan de Kock, un gars avec qui j’essayais “Gourmandis­e“(8b du Rempart), l’avait vu tout de suite en l’appelant “Magic Finger“et ça m’avait interpellé, ce côté positif, vu que je cherche toujours un peu à le cacher et que j’aurais plutôt tendance à l’appeler mon doigt pourri. Je pensais que ça m’empêcherai­t toujours de faire certains blocs, dont “Big Golden“, mais finalement j’ai pu y arriver, en faisant sans la réglette ! GR : Peu d’ouvertures, par contre, de ta part ? JC : Oui, en général, quand j’ouvre c’est par opportunis­me, par exemple si un truc n’est pas fait près de ce qu’on essaye avec des potes. Le dernier c’était au Mont Morillon, “Fédéraclur­e“, nommé suite à une mauvaise expérience avec la Fédé à l’époque. Un bloc pas majeur, mais une bonne base en compressio­n, dans les 8a+ assis. Il ne doit même toujours pas être dans bleau.info, à ma connaissan­ce seul Pascal Gagneux l’aurait refait. Un autre plus beau, ouvert par hasard, est “Furtif“version droite, vu que j’étais parti assis sur le pilier, persuadé que Tony l’avait fait comme ça… C’est quand je l’ai appelé pour lui dire combien le bloc était magnifique qu’il m’a dit être parti debout à gauche ! Donc une ouverture, mais pas vraiment volontaire. GR : Étonnante quand même ton histoire d’angiome, surtout quand on a une idée de tout ce que tu as fait à Bleau… JC : J’ai une grande gueule, mais j’en parle pas trop !

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Série d'aff iches des Rock Tour organisés par Globe Climber.
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Au bureau il faut parfois savoir se détendre. © Lucas Ménégatti
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Jérôme en pleine réussite de "Super-Tanker" 8b+, au Cuvier-Rempart.
 ??  ?? "Peter Pan" 7b+, au Rocher du Mauvais Passage, un bon passage d'échauffeme­nt pour Jérôme.
"Peter Pan" 7b+, au Rocher du Mauvais Passage, un bon passage d'échauffeme­nt pour Jérôme.

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