VERTICAL’ART
DANS LA COUR DES GRANDS
Vertical’Art à l’assaut
du marché parisien
En 2014, à Saint Quentin en Yvelines, Vertical’Art naît sous l’impulsion de Kenny Cagigas, Lawrence Chapelier et Emmanuel Jean. Pragmatique, le directeur expansion de Vertical’Art, Tom Gauquelin, s’autorise un petit résumé stratégique en ces termes : « Soit on garde nous positions, c’est-à-dire trois salles que l’on bichonne, soit on s’étend au niveau national en regardant vers les pays limitrophes. » Avec désormais 6 salles et de nombreux projets en cours, soit un « un objectif d’une quinzaine de salles d’ici fin 2020 », inutile de préciser l’orientation prise par Vertical’Art à ce niveau ! En 2018, une levée de fonds de 9 millions d’euros a été effectuée à ces fins. Tom Gauquelin précise : « C’est encore les associés et non les investisseurs qui sont majoritaires. On veut à tout prix garder le contrôle ». Concernant cette stratégie de développement, à l’avenir, les salles seront ouvertes en nom propre en région parisienne et franchisées en province. Mais « on a le même niveau d’exigence sur une salle franchisée que sur un nom propre, donc tout roule, précise immédiatement Tom Gauquelin. On y met beaucoup de coeur. Il n’y a aucune salle qui sort par défaut. »
Très concurrentielle, notamment du fait de la présence des deux principaux concurrents que sont Arkose et Block Out, cette course à l’expansion implique pour Vertical’Art de toucher un large public. Cela commence par la grimpe, en faisant appel à des ouvreurs toujours diplômés pour s’assurer, dans tous les niveaux, d’une véritable qualité de blocs. Les innovations et les dernières technologies seront également dans les salles Vertical’Art et à entière disposition des pratiquants avec notamment, dans les salles parisiennes, un pan connecté Moonboard. Les autres services – musculation, sauna, restauration – revêtent aussi une importance capitale dans cette optique. « Le midi, on fait entre 80 et 100 couverts par jour, on s’approvisionne localement et chacun de nos espaces a sa propre carte. Aussi, les salles d’escalade sont des lieux atypiques, ce sont des lieux de vie, sains, agréable pour venir y travailler. Il y a un véritable plaisir de rester sur place au-delà du fait même de consommer. »