Grimper

EN PRATIQUE

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Topo : Le topo de Recep I nce, Comprehens­ive guide to Aladaglar, deuxième édition 2014, en vente sur place ou à l’achat en ligne, avec tous les complément­s et nouveautés à retrouver sur place

Escalade : Nous avons transmis de nombreuses notes à Recep. De celles que nous avons effectuées, en fonction des équipeurs, l’espacement entre les points peut s’avérer très important. (Merci Larcher, Oviglia). Pascal Duverney et Dennis Condevaux ont équipé de nombreuses lignes. Mussato et Piolat sont venus en signer quelquesun­es. Recep équipe des voies plus abordables en niveau comme en équipement. Le secteur de couennes, pour sauver des journées à la météo incertaine, reste un magnif ique secteur à découvrir. Du 5 au 8.

Voies parcourues et infos importante­s : Karayalak tower : La king line reste Freedom sans aucun doute. Bien équipée et facile d’accès. Sur le chemin de Karayalak tower, nous sommes passés devant la Kayacik tower. 3 itinéraire­s ont été ouverts sur cette f ace, l e rocher semble superbe, les retours des grimpeurs sont excellents. À visiter sans nul doute.

Parmakkaya : moins dure, l a voie normale est l’itinéraire accessible recommandé pour une ascension de la Parmakkaya. (infos précises au camping)

Yelatan Wall et Kizilin Ba i: Dans Régime banane, très beau et très continu pilier de plus de 300 m. Cimbar valley : C’est le secteur de grande voie le plus facilement accessible. Une entaille profonde dans la montagne, des murs jusqu’à 300 m de part et d’autre d’un torrent, on trouvera ici la plus grande concentrat­ion d’itinéraire­s sportifs, accessible­s et bien équipés.

Radyo Eksen : unanimes, ce coin du canyon est grandiose. La voie est exceptionn­elle (rocher et ambiance).

Fata Turchina : Alex et Pierre s’y sont lancés. Un bilan mitigé pour les deux, un itinéraire qui louvoie dans des zones de vires herbeuses, pas franchemen­t passionnan­t malgré quelques beaux passages. Au Coban Kiri dans la voie Tempus Fugit (500 m, 7a obl, ouverte par M. Florit, M. Sterni, U. Lavazzo et M. Sacchi, leur topo ici) : seul itinéraire d’une face raide ou tout reste à faire. Les longueurs les plus dures sont les 3 premières. Ensuite il faut tenir, des envolées de souvent plus de 50 m avec 6-8 spits maximum… sur un rocher exceptionn­el, sans doute le plus beau rencontré par nos confrères lors de ce séjour.

Kazikli Ali canyon : le secteur de couenne ! À 5 minutes du camping, un canyon l aisse une entaille profonde dans les collines qui s’étirent au pied des montagnes. Changement d’ambiance : une gorge de congloméra­t parsemée de voies sportives de 20 à 40 m très bien équipées. Changement de style : dévers à gros dévers (très gros), des bacs et des trous, un petit paradis pour se détendre ! En rive gauche, le rocher ressemble à celui du Tarn. En rive droite, on trouve un pouding ocre très adhérent. Incontourn­able pendant votre séjour, même si l’objectif se focalise sur les grandes voies du massif, une journée dans ce petit paradis du 5 au 8a ne vous décevra pas ! Dans le 6, le mur de Carnival est superbe, dans le 7, longs itinéraire­s à trous de Dergah, dans le 7c et plus, les énormes dévers de Podyum (entièremen­t mouillés lors de notre passage).

Matos : Cordes de rappel 2*60 recommandé­es, voire obligatoir­es (sous peine de se limiter) ; un jeu de friends complet (équivalent 0,3 à 3 BD, des câblés, des micros). Souvent les voies sont annoncées partly equiped ce qui cache des situations très différente­s ! N’oubliez pas de quoi faire de la couenne, Kazikli canyon est vraiment à visiter !

Période : Mois de mai pour nous. Nous sommes arrivés devant un massif très enneigé (assez inhabituel selon Recep en cette saison) mais cela n’a eu aucune incidence pour les accès aux grandes voies – les névés ont même facilité l’approche de Parmakkaya ! Nous avons rencontré des Français au camping qui venaient d’essuyer 10 jours de temps moyen avec beaucoup de vent. Éviter les grosses chaleurs sur ces longues faces ! Septembre doit être l’autre alternativ­e avec un temps sec, une ambiance probableme­nt plus désertique.

S’y rendre : L’Aladaglar se situe bien à l’est de la Turquie. Plusieurs aéroports sont à proximité. Ankara est assez l oin pour ne pas être i déal (5 heures de route), Adana et Kayseri sont à 2 heures Il vous en coûtera souvent une escale à Istanbul. Comptez de 170 à 300 € AR au départ de Lyon, Milan, Marseille avec Pegasus Airline.

Hébergemen­t : Aladaglar camping chez « Recep Ince » et « Zeynzp » sa compagne. 15 €/ j/p. Situé à 10 minutes de Çamardi, entouré de vergers et face aux massifs, cuisine, bungalow 3/4 couchages avec douche et w.-c., cuisine et salon salle à manger communes. Internet en wif i. Ils parlent tous deux anglais et se rendront disponible­s pour combler la moindres de vos demandes. https:// www.aladaglarc­amping.com

Alimentati­ons et essences : Vous trouverez tout en vous rendant à Camardi. Dans le village, certains commerçant­s sont très amis avec Recep et seront heureux de vous vendre leurs produits. Il est très simple de se repérer dans le centre du village qui présente 3 rues parallèles t rès courtes. Vous trouverez de tout. Dans la rue la plus basse, une boutique située sous Akpinar Pansiyon et Otel est tenue par Erdinç et I sa, 2 frères. Si i nternet ne fonctionne pas, n’hésitez pas à vous rendre chez eux et surtout donnez un bonjour amical de ma part à Isa avec qui j’ai beaucoup échangé. Un hôpital est au village mais je recommande d’aller jusqu’à la ville de Nidge, 40 minutes plus loin.

Restaurati­on : A 18 km de Çamardı vous pourrez vous rendre chez Ali’s Palace. Direction de Yelatan, vous restez sur la route principale et après avoir passé le panneau d’entrer du Yelatan attendez 1 petit km. Sur votre droite au bord de la route : vous verrez la petite piscicultu­re et en arrière-plan les viandes. Si vous demandez à Isa, il vous enverra chez son cousin manger dans son kebab. Vous serez ici aussi accueilli en Prince. Dernière adresse, quand vous sortez de la petite route depuis le camping pour aller à Camardi, reprenez tout de suite la première à gauche devant un skieur hôtel. Suivez la petite route pendant 2 ou 3 km et sur votre gauche suivez Toroslar Akipnar Alabalik. Vous mangerez ici des truites pêchées devant vous avec les assortimen­ts de rigueur, le tout dans un site où vous n’aurez qu’une envie : faire une sieste à l’abri des saules.

Mon contact : Benjamin Brochard, Guide de Haute Montagne, www.origine-origine.com, benbrochar­d. origine@gmail.com, GSM : + 33 6 22 38 64 90

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© crescendo-charlieper­dreau De gauche à droite : Alex, Pierre, Ben (notre narrateur) et Jonas, en transit à l’aéroport.

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