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Nos vieux appareils ont droit à une seconde vie

Nos vieux appareils ont droit à une seconde vie

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Les smartphone­s et autres terminaux mobiles sont devenus en quelques années de véritables auxiliaire­s de notre quotidien. Qu’ils nous aident à joindre nos proches ou nos contacts profession­nels, à nous repérer ou à veiller à la bonne santé de nos finances, les possibilit­és offertes par ces appareils ne cessent de croître avec chaque nouveau modèle. Et cela ne devrait pas changer de sitôt, puisque les constructe­urs améliorent sans cesse leurs performanc­es et imaginent de nouveaux usages. Aujourd’hui, certains modèles, par exemple, prennent des clichés d’ une qualité supérieure à bien des appareils photo traditionn­el sou servent carrément à tourner des longs-métrages ou des émissions de télé.

Et c’est sans compter sur toutes les applicatio­ns liées à la domotique, aux objets connectés ou à la réalité virtuelle et augmentée. Mais cette course à l’in- novation et à la performanc­e n’est pas sans conséquenc­es. La durée de vie d’un mobile diminue régulièrem­ent. Une étude publiée par le site Journal

dunet montre que les Français renouvelle­nt leur mobile tous les vingt mois, en moyenne. Un chiffre qui varie fortement selon l’âge des utilisateu­rs. Ainsi, les 18-29 ans ont possédé, en moyenne, cinq téléphones au cours de leur( jeune) vie, contre seulement deux pour les plus de 60 ans.

Évidemment, un tel taux de renouvelle­ment pose la question du devenir des produits jugés obsolètes par leurs utilisateu­rs. En effet, les appareils abandonnés ne le sont généraleme­nt pas en raison d’une quelconque défaillanc­e, mais pour être remplacés par un

Les mobiles mis au rancart s’avèrent souvent fonctionne­ls

modèle plus performant. Parfaiteme­nt fonctionne­ls, ils peuvent donc encore rendre de nombreux services. une réalité parfaiteme­nt intégrée par les différents acteurs économique­s qui leur donnent une seconde vie. Ils profitent d’un marché juteux puis qu’ en 2016, environ 2 millions de m obi lesre conditionn­é sont été vendus dans l’hexagone, soit 10 % des ventes totales sur le territoire.

Occasions à saisir. Afin de faciliter le choix des consommate­urs, mais aussi pour justifier des écarts de prix parfois impression­nants entre deux modèles semblables re condition nés, les revendeurs ont établi un système de grades, comportant généraleme­nt de trois à cinq niveaux, indiquant l’état esthétique des terminaux. Cela va de“Comme neuf” à“Endommagé ”. le premier signifie que l’ appareil n’a ni rayure ni marque d’usure. Le dernier, en revanche, signale que la coque, les boutons, voire l’écran présentent des signes de vieillesse, mais que le mobile fonctionne encore parfaiteme­nt.

Parmi les différents intervenan­ts du marché de l’occasion, il faut distinguer les acteurs historique­s, que sont les constructe­urs, et les autres. Parmi les premiers, a pp leo usa ms ung pro posent des modèlesre condition nés qui bénéficien­t d’une véritable garantie constructe­ur et coûtent sensible ment moins cher. Acheter son smart phonere conditionn­é auprès d’ un fabricant reste donc le moyen le plus sûr d’acquérir un appareil récent à un prix plus abordable, tout en s’assurant un service de qualité. On bénéficie ainsi d’une garantie, qui s’établit généraleme­nt à un an et, surtout, les terminaux correspond­ent parfaiteme­nt aux critères de la marque en matière d’apparence (rayures et qualité de l’écran notamment) et de performanc­es.

Mais tout le monde ne souhaite pas (ou ne peut pas) acheter un appareil d’occasion au prix fort. Pour ceux-ci, des milliers de distribute­urs disposent d’appareils de seconde main, à la qualité assez aléatoire, reconnaiss­ons-le. Bien qu’ils soient tous contraints de fournir un service après-vente, leur acheter un produit reste tout de même plus hasardeux. Citons en exemple les mobiles débloqués par des boutiques indépendan­tes, puis remis sur le marché alors que les fonctionna­lité sont pu se trouver altérées par l’ opération de dé br id age. Il reste assez courant de constater que certains réglages deviennent inaccessib­les, quand ce ne sont pas les services qui entrent en conflit.

Revendre pour réinvestir. Avantd’acheterun nouvel appareil, qu’il soit reconditio­nné ou neuf, que faire de son “futur ancien smartphone” ? Certains le conservent précieusem­ent, telle une relique d’un temps passé. Pour eux, il s’agit surtout d’ avoir un mobile de rechange au cas où. Une solution pratique, mais loin d’être économique. D’autres consommate­urs choisissen­t d’offrir leur ancien précieux à leur progénitur­e. Aujourd’hui, il n’est pas si rare de voir des enfants de 12 ans posséder uni phone ou un sa ms ung haut de gamme, vieux d’à peine un ou deux ans. Une aubaine pour ces chers bambins, mais également pour les voleurs qui voient en eux des cibles faciles.

La solution la plus sûre et la plus rentable, surtout dans l’optique d’un renouvelle­ment, reste la revente. Dans ce cas, les choix sont aussi variés que le prix qu’ il

est possible de tirer des on ancien mobile. D’aucuns choisissen­t de le céder directemen­t à un autre particulie­r grâce aux diverses plates-formes de vente d’occasion (ebay, Leboncoin, Priceminis­ter). Cette opération peut s’avérer rentable, à condition de composer avec des acheteurs parfois tatillons, gérer le conditionn­e ment et l’ expédition. D’ autres préfèrent revendre leur ancien terminal à leur opérateur téléphoniq­ue et de se voir proposer, en échange, un bon d’ achat ou une offre de reprise pour l’acquisitio­n d’ un nouveau modèle. attention! le plus souvent ce type d’ offre va de pair avec un nouvel un engagement de douze mois ou vingt-quatre mois et avec un forfait bardé d’ options, dont on n’a pas forcément l’ usage, à un prix gratiné. Pas toujours avantageux financière­ment! reste un dernier cas de figure : revendre son appareil à l’une des entreprise­s spécialisé­es dans l’ achat et lere conditionn­ement d’ appareils d’ occasion.

Bon pour la planète! Si faire appel au marché de l’ occasion et dure condition nement présente un intérêt économique évident, il s’agit également d’un geste citoyen important. Des dizaines de millions de mobiles arrivent sur le marché chaque année, alors que leurs composants constituen­t une indiscutab­le source de pollution. Que ce soit les plastiques utilisés pour les coques, les batteries et leurs éléments toxiques, les métaux rares indispensa­bles aux fonctionne­ments de certains capteurs ou le silicium utilisé pour fabriquer les circuits imprimés, tous ces matériaux réduisent ou abîment les ressources naturelles de la planète. Alors comment ne pas empirer une situation déjà problémati­que, pour ne pas dire catastroph­ique ? En gardant à l’esprit qu’il vaut parfois mieux faire le choix de l’occasion plutôt que celui du neuf.

Enfin, si vous débarrasse­r de votre smart phone vous semble inconcevab­le, savez-vous qu’ il existe de multiples façons de mettre ces reliques en valeur ? C’est ce que nous allons vous expliquer dans les pages qui suivent. Plutôt que d’acheter un nouveau lecteur multimédia, une télécomman­de universell­e et autres gadgets, utilisez votre ancien mobile et un peu d’huile de coude. Ça ne coûte pas bien cher, c’est extrêmemen­t pratique et bon pour la planète.

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Recycler les appareils électroniq­ues participe à lutter contre le gaspillage des matériaux rares.

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