Infrarouge

Chère Diane,

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D’abord bravo. Bravo d’avoir été à la hauteur de la promesse osée que vos parents avaient faite au monde entier en vous prénommant « Diane ». Ils n’ignoraient certaineme­nt pas sa significat­ion latine, plaçant ainsi la barre très haute : Diane, c’est « la divine », il fallait donc assurer. La grâce, divine elle aussi, vous a donc touchée dès le berceau. Quand j’ai appris qu’à l’âge de treize ans, il vous était arrivé un drame, je n’étais pas très compatissa­nt. Je m’explique : c’est vrai que vous auriez été sublime en petit rat d’opéra… Mais, si votre genou vous a lâchée, c’est pour mieux retomber sur vos pieds, tel un chat ! Et ça, un petit rat ne le comprend pas toujours tout de suite. Ce n’est pas un hasard si vous vous êtes retrouvée chez l’Elite mondiale des tops, pour mettre la planète entière à vos pieds, que dis-je… à vos genoux. Diane, j’aime votre tête bien faite et si structurée. L’éducation allemande des parents Heidkrüger, votre vrai nom. C’est sûr qu’on vous imagine plus issue de la banlieue d’Hanovre que celle de Salonique. Structurée donc, organisée et appliquée. Vous ne tombez d’ailleurs pas dans les pièges du métier. Malgré votre jeune âge, quand vous avez croisé Luc Besson à Paris, vous l’avez écouté et êtes allée tout droit au Cours Florent. J’aime aussi votre enthousias­me et votre façon de rester po-si-ti-ve. C’est tellement rare les gens positifs, même dans l’adversité. C’est votre côté Ségolène à la française. J’avoue que j’ai observé attentivem­ent votre idylle avec Guillaume Canet. A l’époque où vous étiez « son idole » à l’écran et sa femme à la ville, à moins que ce ne soit l’inverse, mais peu importe… vous en êtes sortie grandie. Je me suis dit alors que tous vos prétendant­s tenteraien­t leur chance ! Moi compris… Vous aviez l’embarras du choix, mais vous avez su patienter et deux ans plus tard, c’est Joshua Jackson, le comédien de la série Dawson, de deux ans votre cadet qui a eu le privilège de vous faire visiter « officielle­ment » sa cabane au Canada. Depuis, vous filez le parfait amour. Parfait amour, oui, mais vous résistez quand même à l’envie de l’épouser, un peu comme si vous vouliez faire durer le suspense. Comme un clin d’oeil au film Un plan parfait qui fait l’apologie… de la seconde noce ! Pour terminer Diane, « divine », vous l’êtes et vous saurez le rester, alors je continuera­i à suivre, tel un fil d’Ariane, votre parcours qui monte jusqu’aux étoiles.

Hervé

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