ON Y A APPRIS
Que les expériences ne se transmettent pas : elles se vivent.
Je me suis pointée avec des idées basiques sur le vin, les noms de grands crus du Bordelais en tête, que j’ai l’habitude de lire sur des caisses de la cave du pater. Je me suis rappelé alors ce que disait mon père : « on a le droit de dire “je n’aime pas” quand on a goûté » . Bilan : j’ai tout testé et je peux enfin impressionner mon caviste lors de ma prochaine visite.
Que la dégustation se modernise
Parler du vin en termes pompeux, ça n’est pas vraiment mon truc. La robe, le nez, l’examen du verre sous tous ces angles, je laisse ça aux autres. Avec cette expérience, « c’est fruité, c’est bon, c’est sec… » . Ce qui veut dire « c’est puissant, corsé, robuste, rond, souple, moelleux, nerveux vif, gras, épanoui » … , autant d’adjectifs pour décrire ces bordeaux à la palette gustative très large et plus que colorée.
Que l’apprentissage se fait par la lecture
Grâce à nos amis de Radio Nova, partenaire de l’expérience, on a lu des extraits de trois ouvrages que je vous conseille : Je bois donc je suis de Roger Scruton, Itinéraire spiritueux de Gérard Oberlé et Ode au vin de Pablo Neruda.