Infrarouge

Brice 3 Décollage immédiat

Entre Air France et Jean Dujardin, c’est une histoire de longue date. Une collaborat­ion privilégié­e et attentionn­ée depuis leur premier long métrage ensemble, Un + Une, de Claude Lelouch, puis avec Un homme à la hauteur de Laurent Tirard. La compagnie aér

- Par Marjorie Allias. Photos par Martin Kiossev

SUR LE TOURNAGE, 140 PERSONNES

Le ballet des voitures commence sur le tarmac. D’abord, les 15 camions techniques qui viennent installer et préparer le plateau. Suivent les habilleurs, maquilleur­s, coiffeurs, enfin les acteurs et figurants. Évidemment, tout a été vu et pensé en amont, avec minutie. Nadia Dosinruck, responsabl­e des Tournages & Prises de vues chez Air France, mène le bal. Un seul mot d’ordre : la sécurité. Tout le matériel a été listé et inspecté par la brigade cynophile, des laissez- passer ont été accordés à chacune des 140 personnes présentes sur le tournage, qui portaient tous des gilets jaunes de sécurité. Pour les prises de vues, les nacelles des photograph­es et caméramans ont été montées par des mains expertes. Pompiers, équipes techniques, prêts à intervenir au moindre souci.

UN RÊVE DE GOSSE POUR JEAN DUJARDIN

L’avion arrive, le tournage peut commencer. Dans le film, Brice reçoit une bouteille à la mer : l’un de ses meilleurs amis, Marius de Fréjus, l’appelle à l’aide. Il monte dans l’avion, puis sort par le hublot pour aller surfer sur l’aile du Boeing 777 d’Air France, une aile suffisamme­nt large et haute, qui a permis de tourner la scène dans les meilleures conditions. Un rêve de gosse pour Jean Dujardin, qui a tourné seul toutes ses scènes, sans l’aide de cascadeurs.

CINQ SÉQUENCES À BOUCLER

Le tournage s’est en réalité déroulé en deux temps : à Roissy d’abord, pour les scènes en extérieur, huit heures de prises de vues. Les scènes en cabine se sont, elles, déroulées en studio. Avec le soutien d’Air France, qui a fourni le matériel et quelques conseils, une partie de la cabine et de la carlingue de l’avion a été entièremen­t reconstitu­ée afin de permettre à Jean Dujardin de sortir de l’avion par le hublot, chose impossible sur un véritable appareil. Un bouton « jaune Brice » a été ajouté sur l’accoudoir du siège ( on vous laisse découvrir pourquoi dans le film). Trois jours plus tard, clap de fin : les cinq séquences sont bouclées. Aucun accro à signaler grâce au profession­nalisme de James Huth et de ses équipes. Pour voir le résultat, foncez en salle.

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Rendez- vous est donné à 4 h 30 du matin sur le tarmac de l’aéroport Paris- Charles- de- Gaulle. Tout le monde attend avec impatience l’arrivée de l’avion, venu spécialeme­nt de Tokyo. Un long voyage, mais il fallait trouver un gros- porteur qui ne soit...

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