Leipzig, ville fantôme

Klaus Hirschkuh retourne auprès des siens après quatre ans d’absence. Chouette début, me direzvous ! Sauf qu’on est en novembre 1945, que les ruines de Leipzig sont encore fumantes et que c’est du camp de Buchenwald que Klaus s’en revient, le pas mal assuré. Là-bas, il portait, cousu à la poitrine, le « triangle rose » dévolu aux invertis. Comment se reconstruire après les privations, les insultes et les viols incessants ? Le salut ne pourra passer qu’en quittant la terre d’Allemagne, souillée de trop de sang, de larmes et de douleur. À Paris peut-être ? Daniel Arsand nous livre un nouveau roman coup de poing, écrit dans une langue de feu.

Je suis en vie et tu ne m’entends pas de Daniel Arsand, Babel, 7,90 €.