Chefchaouen, du bleu plein les yeux
La route entre Tétouan et Chefchaouen fait défiler sur une soixantaine de kilomètres une campagne aux allures de vallée suisse ou toscane, selon les virages. Adossée aux pentes du Rif, la « ville bleue » mérite bien son surnom. Sur les murs, les portes ou les arches, le bleu est de rigueur. Azur, électrique, cyan, Majorelle… les nuances sont infinies. La médina de « Chaouen », comme l’appellent les Marocains, est petite, mais tout en dénivelé. Vous n’arrêterez pas de grimper et de descendre dans un labyrinthe de ruelles céruléennes. Prenez le temps d’observer autour de vous tous ces pots de fleurs peints accrochés aux maisons et ces splendides mosaïques andalouses. Pourquoi tant de bleu ? Il serait apparu au milieu des années 30 dans le quartier juif pour symboliser le paradis avant de s’imposer sur tous les murs. Les habitants y sont très attachés et repeignent en permanence leurs logis. Impossible de traverser la ville sans en croiser un le pinceau à la main ! (3)