CES PARLEMENTAIRES QUI FLIQUENT CNEWS !
Dans certains pays européens voisins, nos confrères s’interrogent. Comment, dans une grande démocratie parlementaire comme la France, des députés peuvent-ils avoir pour objet de vouloir museler la presse : en l’occurrence, une chaîne d’information ?
Du jamais vu ! Comme elle en a le droit, la commission d’enquête sur l’attribution des fréquences de la télévision numérique terrestre (TNT), mandatée par le Parlement, s’est mise en tête d’auditionner les dirigeants et journalistes de CNews et de C8. Un traitement de faveur qui interroge alors que le service public continue d’officier en roue libre sans respect du pluralisme, avec des Michel Onfray, Gilles-William Goldnadel qui restent interdits d’antenne.
Après Serge Nedjar, ou le journaliste Pascal Praud, faveur suprême, c’est le grand patron Vincent Bolloré qui était convoqué, tel un malpropre, à venir se justifier. Se justifier de quoi ? De ne pas vouloir dire comme les autres ? De ne pas respecter un certain politiquement correct ?
France, patrie des droits de l’homme et de la liberté d’expression ; fais attention à tes beaux principes, certains de tes parlementaires sont en train de vouloir la fouler au pied.
À commencer par la députée écologiste Sophie Taillé-Polian qui ne s’en cache pas avec le lancement d’une pétition censée pousser « au non-renouvellement de l’agrément de CNews et de C8». Ce serait tellement plus simple si on supprimait la liberté d’expression. Certains politiques en ont rêvé, d’autres sont en train d’essayer de le faire. Une véritable mascarade, un scandale pour notre démocratie si on en arrivait là. Gageons que beaucoup de nos concitoyens ne laisseraient pas faire un tel déni de liberté démocratique et d’équité politique.