Kiteboarder

DÉFI KITE

255 kites à Gruissan

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UNE ÉDITION PARFAITE

Manier la carotte et le bâton à leur guise est, paraît-il, le propre des puissants… C’est sans doute le jeu auquel s’adonne la si puissante tramontane avec le Défi Kite. L’an dernier, la Divine Tram' n’avait ménagé aucun coureur en soufflant jusqu’à plus de 60 noeuds. L’épreuve avait plus que jamais bien porté son nom en se montrant difficile du début à la fin dans ces conditions extrêmes. Pour la cinquième édition, la Divine Tram’ a cette fois fait preuve d’une bonté royale en soufflant entre 20 et 30 noeuds deux jours durant, puis en laissant un dernier jour de repos aux coureurs pour récupérer tranquille­ment des kilomètres parcourus sur l’eau et sans doute aussi un peu de la soirée officielle. Pour cette dernière, je n’en dirai pas plus, vous savez bien que comme le veut la formule consacrée « ce qui se passe à Gruissan reste à Gruissan ». Tout ce que l’on peut dire, c’est que Masta Kill et DJ Feli ont rythmé la soirée débutée par un Bier Pong assez rock & roll sous la houlette du team North Kiteboardi­ng. Bref, pour revenir aux choses sérieuses, les conditions météo ont été idéales pour le plus grand plaisir de tous. Il faut dire que le concept de course marathon avec des parcours de 20 à 40 kilomètres qui peuvent s’enchaîner à plusieurs reprises dans la journée est déjà assez difficile en lui- même… Le vent fort rajoute certes encore plus de piment, mais c’est bien aussi de profiter un peu, de voir tout le monde s’éclater et de retrouver un maximum de rideurs sur la ligne d’arrivée. Les éléments s’étaient donc accordés cette année pour offrir aux défieurs soleil, températur­es clémentes et vent présent, sans faire de zèle. L’état d’esprit toujours très convivial et positif s’est donc trouvé magnifié par des conditions météo parfaites qui ont même eu l’indulgence de laisser tout le monde au repos le dimanche afin de récupérer des deux premiers jours intenses et d’une dernière soirée de folie ! Pros et amateurs ont ainsi partagé à la fois de bons moments de kite sur l’eau et des moments de conviviali­té assez bluffants de simplicité et de bonne humeur à terre.

LE PLAISIR POUR TOUS

Du briefing de l’inimitable Philippe Bru à la remise des prix en passant par tous les passages autour de l’inévitable table d’émargement, c’était comme si le sourire faisait partie du « dress code » cette année. Bon parfois, ce sourire était un peu crispé par la fatigue ou par le stress, concédonsl­e, mais ces trois jours de Défi Kite ont vraiment été marqués par le plaisir. « C’est unique, c’est Gruissan, c’est le Défi » témoignait par exemple Gwen Le Hénaff entre deux manches de son troisième Défi Kite terminé cette fois à la 54e place sur sa directionn­elle. Arrivé de Montpellie­r et donc en régional de l’étape, Gwen voit le Défi « entre copains et pour rencontrer des personnes, aussi bien pros qu’amateurs. » À presque 55 ans, Gwen est tout à fait dans l’esprit de cette épreuve de masse qui ne ressemble à aucune autre. Frédéric Orient est lui arrivé de Belgique. Malgré une casse matériel qui lui a coûté la première manche et l’a obligé à solliciter l’assistance du dispositif sécurité pour rentrer, il termine 184e au général et positive : « J’en rigole, car je suis venu pour l’ambiance, pas pour gagner, et puis quand on voit les premiers c’est quand même hallucinan­t ce qu’ils font. Je pourrai dire aux copains que sur une manche, j’étais sur la plage avant le premier ! ». Mickael Lange, venu du Havre avec son pote Sam Michaille, se montrait tout aussi heureux lorsque nous l’avons croisé sur la plage : « On s’est tiré la bourre entre potos en twintips en 8 et 9m, toilés comme il faut. Cette année, il y a eu un super beau temps et une tram’ pas trop forte, c’était vraiment parfait. On est toujours aussi ravis de venir ici. » Pour Laurent Bouton, arrivé 108e au général sur son twintip, le Défi Kite c’est les sensations de la compétitio­n, mais pas seulement. « J’aime bien retrouver ces sensations que j’avais plus jeune dans d’autres sports et alors que je n’ai pas le niveau en kite pour m’aligner sur d’autres épreuves plus élitistes. Il y a la petite boule au ventre aussi au moment de lever son kite sur la plage et d’aller prendre le départ. Il y a du monde… Au Défi, je sais que je vais faire du kite un peu plus extrême, me faire chauffer les cuisses et tirer la bourre avec les potes. Mais cette année, je suis venu avec mon fils qui est encore trop jeune pour participer et ce que je retiens c’est l’esprit de l’épreuve partagé autant avec ceux qui vont kiter que ceux qui restent à terre. Au-delà de ça, il y a un mélange des genres, tu peux parler avec tout le monde, du n° 1 mondial au 250e. En fait, il y a plein de gens qui sont là pour faire le même truc, mais chacun à sa manière et ça, c’est vraiment sympa. ». Benjamin Valli, 15 ans, est venu de Porqueroll­es dans le Var et a bien apprécié son Défi qu’il a réalisé en foil pour terminer à la 43e place overall : « c’était vraiment trop cool, j’adore l’ambiance et tout, je m’éclate, surtout pour un premier Défi Kite, et je le referai. » Non seulement, grâce

au village exposant où toutes les marques du marché étaient présentes, Benjamin a pu emprunter une aile au stand Cabrinha pour compléter son quiver, mais en plus il s’est payé le luxe de se tirer la bourre sur quelques manches avec sa coach de Hyères, la championne Ariane Imbert. Elle aussi était au moins aussi heureuse de voir un de ses poulains signer de belles performanc­es que de faire la course ellemême… Et des histoires de potes et de tirage de bourre, il y en a quasiment autant que de défieurs, c’est aussi ce qui fait le charme de l’épreuve : « Cette fois-ci, je dois féliciter mon poto Mickael, il fait du kite depuis pas très longtemps et ça fait toujours plaisir de voir les copains progresser. Je dois avouer que sur cette manche il a fini devant moi, mais je vais régler ça à la prochaine. Ça fait trois ans qu’on vient et c’est vraiment un super événement avec une organisati­on au top, vive le Défi Kite », témoignait également Samuel Michaille qui a fini 94e en gardant le dessus cette année encore sur son pote Mickael 112e. Mais pour combien de temps? Un nouveau duel dans le Défi est prévu pour l’année prochaine.

DES DÉFIS DANS LE DÉFI

Au-delà des classement­s par support (foil, twintip, directionn­elle, et par tranches d’âge), les défis dans le Défi, ce n’est pas cela qui manque à Gruissan. Comme le mentionne Laurent Bouton (108e) de Toulon : « Ce qui est fou dans cette épreuve c’est qu’on a beau être 250, tu retrouves toujours tes potes pour te tirer la bourre. » Le légendaire Sylvain Maurin ne dit pas autre chose : « On s’est arsouillé à 3 ou 4 tout le week-end pour le classement directionn­el. » Au final, Sylvain Hoceini l’emporte dans cette catégorie devant Sylvain Maurin

et Albéric Dubray alors que chez les filles c’est Maya Hernandez qui a été la première sur ce type de planche en se payant le luxe de s’insérer parmi les foils pour terminer 3e femme senior ! Toujours sur les planches non volantes, avec plus de la moitié des participan­ts, le twintip reste le support le plus populaire du Défi Kite. Cette année, c’est Lola Ulrich qui l’a emporté chez les femmes à la 134e place overall tandis que Christophe Coquard gagnait chez les hommes avec une belle cinquantiè­me place overall. Armé de sa North Jaime et de ses Rebel 8 et 10, il a dû bien se faire chauffer les cuisses pour obtenir un tel résultat ! « Après mes deux précédente­s participat­ions, j’avais hâte de retrouver l’esprit du Défi et de participer une nouvelle fois à cette compétitio­n hors normes, explique-t-il. Le Défi Kite est un événement vraiment unique où l’on peut repousser ses limites physiques et psychologi­ques. J’éprouve une grande satisfacti­on après ma victoire, car c’est la seule compétitio­n où l’on part à plus de 250 sur une même ligne sans règles compliquée­s avec comme seul objectif d’aller le plus vite possible en choquant le moins possible son aile pendant 20 ou 40 kilomètres. » Le mec en a quand même sous la pédale et il ne faudrait pas trop le pousser pour qu’il en redemande encore « Faire le Défi en twintip, c’est aussi l’occasion de rester plus longtemps sur l’eau et même de tirer des contre-bords si la tram est capricieus­e. Et puis il n’y a pas que le Défi sur l’eau, les plus endurants peuvent épuiser leurs dernières forces lors des soirées très animées. » Content de sa victoire malgré un couac de classement qui ne lui a pas permis de savourer tout de suite, Christophe relativise la compétitio­n

en invitant les absents à « franchir le pas et venir vivre l’adrénaline du compte à rebours et des départs. Après, peu importe le niveau, on rencontre toujours sur le parcours un concurrent avec qui se tirer la bourre. » Il faut dire que sur une telle distance, même éparpillés au départ, les différence­s de vitesse font la différence sur la durée et au final les mêmes se retrouvent toujours. Gaspard Dabbadie et Nicolas Caillou se sont tiré la bourre en foil en terminant l’un derrière l’autre quatre manches sur cinq. Coup de chance pour Gaspard, c’est après la seule manche terminée devant son pote que nous l’avons croisé. « C’était génial, je l’ai fumé ! » jubilaitil avant de poursuivre en plaisantan­t : « En plus, on m’avait piqué mes straps donc malgré ça je m’en sors pas mal ! » Pour la petite histoire Gaspard ride tout le temps strapless en foil et mérite au passage un coup de chapeau, car terminer un Défi Kite de 140 km strapless en foil à la 15e place, cela force le respect. Big up aussi aux jeunes Victor Bachichet, Benoit Gomez et Anthony Picard qui se sont tiré la bourre pour le classement overall jeunes et ont tous trois terminé dans le top 10. Ça promet encore un bel avenir pour le foil français avec des juniors qui ont de la cuisse !

RECORD DE DISTANCE

Car de la cuisse il en fallait cette année ! D’accord, le Défi Kite 2017 n’a pas connu la tempête de 2016. D’accord, la tram’ était propre et facile, sauf sur la dernière manche où les twintips ont dû tirer quelques contre-bords pour rejoindre la ligne d’arrivée, la faute à une tram’ qui avait un peu viré à droite. Mais cette année, la difficulté n’est pas venue de la force du vent. En 2017, ce n’est pas la tram’ qui a battu les records, mais les défieurs qui ont parcouru la plus grande distance jamais réalisée en course sur l’épreuve. Jugez plutôt, en 5 manches et une journée et demie de compétitio­n, 140km ont été couverts, soit sept allers et sept retours entre Gruissan et Port-La-Nouvelle. Sur les quatre précédente­s éditions, seule une manche de 40km avait été courue, cette fois en deux jours, deux manches versions XXL ont été lancées par le terrible Philippe Bru, l’homme qui n’a pas froid aux yeux et dirige cet événement de main de maître. La journée de samedi restera aussi dans les annales pour ses trois manches et 80km de course. C’est simple, comme le dit Nicolas Caillou : « Là, aujourd’hui, c’est comme si j’étais rentré à la maison à Montpellie­r en kite depuis Gruissan ! C’est pas mal ! Bon engagement du début à la fin ! » Et le pire c’est qu’il y a encore de la marge. L’an prochain, avec un peu chance pour avoir trois journées ventées, la barre des 200km pourrait tomber…

DUEL DE HAUT VOL

Mais au fait, quid des stars du kite foil et de la tête de course? Déjà qu’ils se font doser toute l’année sur les parcours de race foil par les flying frenchies, les meilleurs foileurs étrangers semblent avoir peur de Gruissan et de la tram’ et ont préféré aller en Corée défier la pétole. Pas grave, le plateau avait tout de même de la gueule à Gruissan avec les stars internatio­nales Nicolas Parlier et Axel Mazella, bien sûr, mais aussi Titouan Galea et Théo de Ramecourt qui comptent tous deux parmi les meilleurs spécialist­es mondiaux ainsi que des gars comme Alexis Mounard, Victor Bachichet, etc. Le team F-One était présent en force et ne comptait pas se laisser faire si proche de ses terres. Assez rapidement, tout le monde a vite compris que la victoire sur le Défi Kite allait se résumer à un mano à mano entre Parlier et Mazella. Beaucoup voyaient même le premier dominer assez largement les débats. Sauf qu’en bon tenant du titre et jeune loup aux dents longues, Axel Mazella a donné plus que du fil à retordre à son compère et « héros » comme il aime à le dire. C’est d’ailleurs d’abord Axel qui a remporté la première manche avant de s’incliner sur les deux suivantes, non sans démériter. Pourtant, à ce moment-là, la messe semblait dite et le leadership de Nicolas Parlier semblait scellé. Mais c’était sans compter sur le panache d’Axel qui, malgré être allé vendredi soir au Gala de son école de kiné à Montpellie­r, s’est imposé dans la quatrième manche de 40km. Les deux rideurs se retrouvaie­nt alors à égalité parfaite après 4 manches laissant présager une cinquième manche fantastiqu­e pour les départager. Sur cette dernière, il fallait les voir se tirer la bourre à plus de 31 noeuds de moyenne sans se lâcher d’un fuselage pour comprendre l’intensité du combat. Il fallait voir Nicolas Parlier se retourner nerveuseme­nt tous les 200 mètres dans le bord final de cette ultime manche pour comprendre à quel point Axel le poussait dans ses derniers retranchem­ents. Au final, après 140km de course à couteaux tirés, Nicolas Parlier pouvait savourer sa troisième victoire en trois participat­ions sur cette épreuve, mais lui seul sait mieux que quiconque combien cela lui a coûté de contenir les assauts du jeune Varois Mazella qui se laisse de moins en moins faire, quels que soient le format de course et les conditions. Titouan Galea n’a pu observer que de loin le duel : «Franchemen­t Axel et Nico, ce sont des extraterre­stres… On a beau être à 100 % derrière, ils nous mettent 4 km! ». Dans la bouche de l’un des meilleurs foileurs du monde, ça calme. Ce duel au sommet ne doit néanmoins pas occulter la magnifique course que se sont livrée Théo de Ramecourt et Titouan pour la troisième marche du podium. Malgré leurs aveux d’impuissanc­e face aux performanc­es d’Axel et Nicolas, eux non plus, ils ne se sont pas quittés d’une semelle ce week-end, sauf lorsque l’un ou l’autre a eu un problème technique. Au final, Théo de Ramecourt, plus expériment­é à Gruissan est celui qui est monté sur le podium. Chez les femmes, au scratch et armée de son

foil, Elsa Bories n’a laissé aucune chance à Ariane Imbert et Fleur Chalot. Elle a simplement remporté toutes les manches en se payant le luxe de chatouille­r régulièrem­ent le top 20 masculin, ce qui est franchemen­t très fort et mérite le plus grand respect.

400 L’ANNÉE PROCHAINE?

Avec 255 rideurs pour une édition de luxe avec tous les ingrédient­s réunis pour que tout le monde s’éclate (au sens figuré), le Défi Kite 2017 a produit des images complèteme­nt dingues qui retranscri­vent une partie seulement de ce que l’on peut y vivre. Le Défi Kite ne s’explique pas aussi bien qu’il se vit et c’est vraiment un événement à faire au moins une fois dans sa vie pour partager ça avec des centaines de rideurs aussi passionnés que nous. En tout cas, nous vous donnons rendez-vous l’année prochaine, pour notre part, il n’est pas question de rater ce moment. Combien serons-nous l’an prochain sur la ligne ? Tablons sur un minimum de 400 !!

 ??  ?? Ci-dessus, à gauche : Axel Mazella aura donné plus que du fil à retordre à Nicolas Parlier sur cette édition ! © Jean Marc Cornu Ci-dessus, à droite: après 140 km de course, il faut faire circuler le sang ! © Jean Souville
Ci-dessus, à gauche : Axel Mazella aura donné plus que du fil à retordre à Nicolas Parlier sur cette édition ! © Jean Marc Cornu Ci-dessus, à droite: après 140 km de course, il faut faire circuler le sang ! © Jean Souville
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 ??  ?? En haut : le Défi Kite côté pile, vu depuis les Salins de Gruissan ! © Jean Souville
En haut : le Défi Kite côté pile, vu depuis les Salins de Gruissan ! © Jean Souville
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 ??  ?? En haut : la flotte du Défi kite côté face sur fond de Canigou enneigé. © Jean Souville Ci-dessus : coude à coude à plus de 38 noeuds de vitesse de pointe et 31 noeuds de moyenne. Axel Mazella et Nico Parlier se sont livrés un duel d'anthologie…
En haut : la flotte du Défi kite côté face sur fond de Canigou enneigé. © Jean Souville Ci-dessus : coude à coude à plus de 38 noeuds de vitesse de pointe et 31 noeuds de moyenne. Axel Mazella et Nico Parlier se sont livrés un duel d'anthologie…
 ??  ?? Ci-dessus, de haut en bas : Bagarre sur l'eau et accolade fraternell­e à terre: tout l'esprit du Défi Kite! © Jean Marc Cornu Big Up à toute l'équipe mer et aux beach marshalls ovationnés pour leur travail à la remise des prix ! © Jean Marc Cornu...
Ci-dessus, de haut en bas : Bagarre sur l'eau et accolade fraternell­e à terre: tout l'esprit du Défi Kite! © Jean Marc Cornu Big Up à toute l'équipe mer et aux beach marshalls ovationnés pour leur travail à la remise des prix ! © Jean Marc Cornu...
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 ??  ?? Ci-dessus : arrivée du bord aller du côté de Port La Nouvelle. À cet instant, les cuisses brûlent ! © Jean Marc Cornu
Ci-dessus : arrivée du bord aller du côté de Port La Nouvelle. À cet instant, les cuisses brûlent ! © Jean Marc Cornu
 ??  ?? Ci-dessus : les discussion­s vont bon train sur la plage entre les manches entre participan­ts, peu importe l'origine ou le classement. © Jean Marc Cornu Ci-contre : l'émargement, le passage obligé. © Jean Souville Page de gauche, en haut : c'est parti...
Ci-dessus : les discussion­s vont bon train sur la plage entre les manches entre participan­ts, peu importe l'origine ou le classement. © Jean Marc Cornu Ci-contre : l'émargement, le passage obligé. © Jean Souville Page de gauche, en haut : c'est parti...
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 ??  ?? Ci-dessus : la ligne est ouverte, c'est parti pour 10 km sur le même bord ! ©Jean Marc Cornu En haut, à droite : après le défi kite, le défi night ! © Jean Souville Au-dessous : un bon petit Bier Pong, ça lance une soirée. © Jean Marc Cornu Ci-contre :...
Ci-dessus : la ligne est ouverte, c'est parti pour 10 km sur le même bord ! ©Jean Marc Cornu En haut, à droite : après le défi kite, le défi night ! © Jean Souville Au-dessous : un bon petit Bier Pong, ça lance une soirée. © Jean Marc Cornu Ci-contre :...
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 ??  ?? Dans des conditions faciles, les 255 kiters du Défi Kite ont pris 5 départs derrière le bateau de Philippe Bru. © Jean Marc Cornu
Dans des conditions faciles, les 255 kiters du Défi Kite ont pris 5 départs derrière le bateau de Philippe Bru. © Jean Marc Cornu
 ??  ?? En haut : on ne se lasse pas de ces images et il y a encore de la place dans le ciel bleu pour quelques centaines de kite en plus en 2018 ! © Jean Souville Ci-dessus, à gauche : Elsa Bories, la gagnante féminine a été impression­nante! © Jean Souville...
En haut : on ne se lasse pas de ces images et il y a encore de la place dans le ciel bleu pour quelques centaines de kite en plus en 2018 ! © Jean Souville Ci-dessus, à gauche : Elsa Bories, la gagnante féminine a été impression­nante! © Jean Souville...
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