L’ornithologie attire les visiteurs
L’ornithologie, ça plaît ! Lors de la visite à la base de loisirs de la Borde à Margon, plus d’une trentaine de personnes avaient fait le déplacement pour suivre les commentaires experts du spécialiste Claude Héras.
« On voit le site différemment »
Ornithologue depuis l’âge de 18 ans, cet habitant de Saint-Denis-d’Authou connaît sur le bout des doigts oiseaux et papillons. Groupes de jeunes ou simples particuliers, chacun a pu comprendre à quel point le site margonnais qui héberge l’étang était l’un des endroits les plus réputés d’Eure-et-Loir.
Et autour du plan d’eau à Margon, ce n’est pas ce qui manque. « Depuis six ans que je fréquente cet endroit, j’ai compté 140 espèces d’oiseaux, 29 espèces de papillons et 30 espèces de libellules. ». Des statistiques que bon nombre de Nogentais et Margonnais ignoraient.
« On voit le site différemment, reconnaît Pierre, Nogentais de 48 ans. Je savais que la base de loisirs avait des particularités mais pas à ce niveau-là. On vit dans des régions qu’on ne connaît pas véritablement… C’est dommage ».
Florian, 10 ans, passionné
Et c’est l’objectif de ces visites organisées par l’Office de tourisme de Nogent-leRotrou. A l’image du quartier historique du Pâty, de la visite générale de la ville ou de la promotion des produits du terroir, tous ces événements tendent à renouer le lien entre le patrimoine nogentais et les Nogentais.
La richesse de l’étang tient du fait qu’il est bordé par la Cloche et l’Huisne, le plan d’eau est parfaitement végétalisé. Cela multiplie les milieux. Il y a une richesse biologique.
Le petit Florian, 10 ans, est un vrai passionné des oiseaux. « J’aime beaucoup les papillons mais j’ai une préférence pour les oiseaux ». Ce genre de visites, il adore. « Entendre le bruit qu’ils font et devenir de quelle espèce il s’agit, c’est super ».
Pour ça, il faut avoir une bonne écoute. « C’est primordial pour observer, mais il faut beaucoup de patience aussi, du temps et de l’expérience », confie Claude Héras.