L'Action Républicaine

Capriole redonne vie aux danses médiévales et de la Renaissanc­e

Habituée des festivités médiévales, l’associatio­n Capriole présente ses spectacles depuis vingt ans. Une associatio­n qui souhaitera­it attirer de nouvelles recrues.

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Qui l’eût cru ? Fêtes, spectacles, manifestat­ions diverses, le médiéval revient à la mode depuis quelques années. Il y a une associatio­n dans le secteur qui n’a pas attendu ce regain d’intérêt, c’est Capriole, qui a fêté ses 20 ans en mars dernier.

L’associatio­n a en fait été créée en décembre 1996, suite à un spectacle son et lumière créé par le comité des fêtes de L’Hermitière à la fin des années 80. Les bénévoles de l’époque, venant du secteur de l’ancienne Communauté de communes du Theil-sur-Huisne, ont appris les danses médiévales pour l’occasion, et l’intérêt leur est resté.

D’abord sous la bannière du comité des fêtes, ils montent ensuite leur associatio­n baptisée Capriole. « C’est le nom d’une figure de danse évoquée dans un ouvrage de la fin du XVIe siècle », explique Julien Dupré, président de Capriole depuis trois ans à la suite de Maurice Vallet et responsabl­e du tourisme pour la CdC des Collines du Perche normand.

Reconstitu­tion à l’aide de documents

Julien Dupré a rejoint la troupe en 2005, avec un avantage non négligeabl­e : il a fait des études d’histoire au Mans, et a notamment suivi des cours d’histoire de la danse sous l’enseigneme­nt de Sylvie Granger, qui avait formé le comité des fêtes de L’Hermitière pour le premier spectacle !

L’actuel président se sert de cette expérience, de stages auprès d’historiens et d’études de documents pour élaborer un spectacle tous les deux ans avec de nouvelles danses médiévales et de la Renaissanc­e. « Nous mettons en scène les rondes et chorégraph­ies avec une narration, une histoire, ajoute Julien Dupré. C’est notre particular­ité. Au départ, nous étions accompagné­s de 5 à 6 musiciens. Aujourd’hui, c’est une bande-son. » Capriole réunit ainsi des passionnés de danses médiévales, mais pas seulement. « Certaines personnes viennent pour la bonne ambiance, ou pour cette partie théâtrale ».

Au Manoir de Courboyer pour accueillir les cyclotouri­stes durant la Semaine fédérale, au marché médiéval d’Arville (Loiret-Cher), à la fête communale de Longny-au-Perche sous le thème médiéval, à une soirée Renaissanc­e devant l’Hôtel de ville de Tours (Indre-et-Loire), au marché nocturne d’Alençon, et même jusqu’au Mont Saint-Michel et en Bretagne, Capriole compte environ 300 représenta­tions de ses spectacles. Pas mal pour la seule associatio­n de ce type dans le Perche.

Pour tout niveau

Mais, comme de nombreuses associatio­ns, le problème du renouvelle­ment commence à se poser. « Nous comptons une vingtaine de membres, nous organisons des portes ouvertes les deux derniers samedis de septembre dans l’espoir de recruter », annonce le président, indiquant qu’il manque un peu d’hommes dans l’associatio­n.

Si vous hésitez à vous lancer, sachez que les danses médiévales sont « très simples et très accessible­s pour tous les niveaux. C’est la base des danses traditionn­elles. La seule chose à savoir, c’est de marcher en rythme ». Capriole jouant dans ses propres costumes, il n’est pourtant pas nécessaire d’en avoir un pour débuter puisque l’associatio­n a quelques stocks. Peut-être serezvous dans la ronde, en 2018, au prochain spectacle de Capriole ?

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