L'Action Républicaine

Lise Vinet championne du monde

C’est une saison pour la Fertoise en descente de Kayak. Elle a accumulé les médailles en Europe et en France avant de terminer championne du monde des -23 ans par équipe le 29 juillet.

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Au mois de mai, elle abordait les mondiaux de kayak avec décontract­ion. Revenant d’une blessure à l’épaule, elle ne s’imaginait pas réaliser d’aussi

bonnes performanc­es : « je ne pensais pas réaliser une saison comme ça. Quand on revient de blessure c’est comme si on repartait à zéro. C’est compliqué de repartir ». Et pourtant, 6 médailles plus tard, dont une en or, c’est une belle moisson qu’a réalisée la Fertoise.

Vice championne d’Europe de sprint

En trois mois, elle « n’a pas eu le temps de s’ennuyer ». Après les sélections d’équipe de France à Pau fin avril, elle s’envole du 11 au 14 mai pour les championna­ts d’Europe sénior à Skopje en Macédoine. Sur trois jours, elle enchaîne les bonnes performanc­es avant de finir en apothéose. Sur la course classique elle termine deuxième par équipe avec trois autres Françaises. Mais dans sa discipline de prédilecti­on, le sprint, elle vole sur l’eau pour chiper l’or. Finalement elle se contentera de l’argent : « Je ne m’y attendais pas du tout. C’était magique ».

Un mois après, la vicechampi­onne d’Europe de sprint s’envole pour la suisse et l’Allemagne pour le circuit coupe du monde sénior. « Sur la première semaine j’étais rincée », raconte la championne. Lors de la seconde semaine elle arrache la deuxième place mais ça sera insuffisan­t pour atteindre un podium au classement général.

Le monde en or et en argent

La fin de saison approche à grand pas et avant de se mesurer à la crème mondiale des -23 ans il reste le championna­t de France : « Le but était de bien repartir sur la fin de saison ». Elle qui n’avait « jamais fait de podium au championna­t de France », arrive sur la deuxième marche.

Viennent les championna­ts du monde junior et - 23 ans à Murau en Autriche du 26 au 29 juillet. « Ca a été difficile, il a beaucoup plu du coup le niveau d’eau est monté. Il a fallu s’adapter », explique la Fertoise. Elle termine deuxième par équipe en sprint sur la course classique. Vient ensuite le sprint, sa discipline favorite.

En individuel elle arrive à accrocher l’argent derrière une Tchèque. Mais elle ne voulait pas partir sans « aller chercher une Marseillai­se ». Il reste encore la course par équipe pour décrocher l’or. Résultat : « On gagne devant les Suisses et les Allemandes ». La Marseillai­se résonne à Murau. Une Fertoise est sur la plus haute marche du podium.

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