L'Action Républicaine

Et si vous tentiez le pole dance ?

À la rentrée, le VSF gymnastiqu­e de La Ferté-Bernard proposera des séances d’initiation à la pole dance. Une nouveauté qui affiche déjà complet pour le premier semestre. Seule condition pour le pratiquer ? Être un minimum musclé.

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C’était au départ une plaisanter­ie. Un soir de compétitio­n. Une discussion. Des blagues. « J’ai soumis à Kelly, notre entraîneur, qui pratique les barres acrobatiqu­es (N.D.L.R. : pole dance) en amateur, pour son plaisir, de lancer des cours au VSF » se souvient Elodie Poussin, présidente du club de gymnastiqu­e fertois.

« Cela en était resté là et puis je suis revenue à la charge avant de soumettre l’idée au bureau du club. Tout le monde a trouvé l’idée excellente, tout comme la municipali­té, que nous avons prévenue puisque nous installion­s du matériel dans la salle. »

Complet en trois heures

Kelly Dozolme, entraîneur au VSF et sa présidente décident alors de publier une affiche pour annoncer la nouveauté, sur les réseaux sociaux. Bien leur en a pris. « En trois heures, le créneau proposé était plein. Nous avons donc décidé d’en ouvrir un second. » Qui a fait des émules lui aussi. nous trouvons un nouvel entraîneur, peut-être que cela permettrai­t à Kelly de le faire. »

Le succès s’explique probableme­nt par la rareté de la discipline. « Dans la Sarthe, à part au Mans et encore, dans de petits groupes, il n’y a pas de cours. Après, il faut se rendre à Chartres. Nous avons voulu proposer autre chose, voir plus large. Certaines licenciées voulaient arrêter la gymnastiqu­e puis ont finalement décidé de rester pour s’inscrire aux barres acrobatiqu­es », explique Elodie Poussin.

C’est devenu un vrai sport

La pratique de la pole dance nécessite d’être musclé. « Souvent, on a l’image des clubs avec des femmes qui dansent autour d’une barre. Mais c’est devenu un vrai sport. Pour le pratiquer, il faut un minimum de musculatur­e. Ensuite, la technique s’apprend. La souplesse, c’est mieux, mais ceux qui ne sont pas très souples peuvent tout de même apprendre. Nous ferons des acrobaties en musique, plutôt que de la danse », annonce l’entraîneur. Qui va profiter de ces initiation­s pour faire voler en éclats le cliché d’une réunion de striptease­uses et d’un cours sexy. Je regardais cela à la télévision et trouvais ça super beau. Puis, comme je suis devenue salariée du VSF il y a un an, je ne pouvais plus pratiquer la gymnastiqu­e. Mais je voulais continuer le sport. Alors, j’ai acheté une barre et je m’entraîne de temps en temps. »

Au départ, les figures seront simples, promet l’entraîneur. « Nous tournerons autour des barres, cela ne demande pas beaucoup de force mais plutôt de la vitesse. Le statique, s’accrocher, ça, ce sera pour plus tard. À la fin du premier trimestre, les filles sauront faire quelques figures. »

Pour cela, il faudra se vêtir d’un short court. Et à l’avenir, d’une brassière. « Sinon, on glisse. Il faut que la peau touche à la barre pour que cela accroche. Pour les grosses acrobaties, la barre doit nous coller au ventre. »

Mais que les futures acrobates se rassurent, les premiers cours seront « doux ». Et avant de s’accrocher aux barres installées dans le gymnase Yves Troboul, quelques échauffeme­nts au sol seront nécessaire­s. D’ailleurs, les pratiquant­es seront réparties en ateliers.

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