Regards d’artistes sur le château
Gravures. Affiches. Aquarelles. Cartes photos. Cartes postales. Jusqu’au 2 octobre, les Nogentais pourront redécouvrir et les touristes découvrir le château Saint-Jean avec cette exposition et près d’une centaine de pièces provenant des collections en réserve.
« L’idée est de les valoriser » explique Gwénaëlle Hamelin, directrice du musée. « La représentation du monument tient le premier rôle. Moult dessins, aquarelles, huiles sur toile, affiches, gravures, lithographies, photographies, ouvrages ou objets datant des XIXe et XXe siècles permettent d’appréhender quelques aspects de son histoire, tout en découvrant un ensemble d’artistes l’ayant figuré ».
En vente en 1825
Ainsi, les visiteurs auront la chance d’apercevoir « les différentes émotions ou différents ressentis qu’offre le château à tous ces artistes ».
Dès l’entrée, vous allez tomber sur « l’affiche de 1825 annonçant la vente du château qui constitue l’ultime document le plus ancien ». Avec des pièces plus récentes comme une affiche annonçant le rallye du Perche en 1955, « qui n’a d’ailleurs pas eu lieu ». Entre ces deux oeuvres, vous allez pouvoir admirer une discrète figuration du château présente dans le Panorama de la ville de Nogent-le-Rotrou, aquarelle réalisée par le peintre Jean-René Méliand en 1812.
Le panorama de Proust
« L’artiste nogentais, élève de David, brosse la ville du sommet de l’église Saint-Hilaire. L’oeuvre vient d’entrer en 2017 dans les collections du musée ». Mais aussi la première « feuille » annonçant « la première exposition au château qui mettait en avant Sully en mai 1959 ».
Sans oublier le panorama réalisé par Joseph Arthur Proust sur une longueur de deux mètres. « Cet architecte a d’ailleurs dressé les plans de la Caisse d’Epargne de Nogent en 1895 et a suivi sa construction qui s’est achevée en 1997 », note la directrice.
Pour Gwénaëlle Hamelin,
« tous ces témoignages offrent la possibilité d’appréhender des éléments de l’architecture et de l’histoire du château grâce aux regards de nombreux artistes, natifs du Perche ou non. Notons que parfois, la licence artistique s’exprime sans fard dans la manière d’immortaliser le monument ».