De plus en plus de personnes âgées
Véronique Durox est infirmière coordinatrice à la maison de retraite de la Roseraie à Nogent-le-Rotrou. Sandra Tournier est animatrice dans la structure.
Hygiène de vie plus saine
Toutes deux côtoient, jour après jour, les résidents et résidentes. « On a de plus en plus de personnes qui approchent des 100 ans ». Propos confirmés par le docteur Lawson, « ils avancent davantage dans l’âge ».
Les raisons ? « Une hygiène de vie plus saine, des soins médicaux de meilleure qualité et une prise en charge plus complète ».
En revanche, les statistiques prouvent que les femmes sont plus nombreuses à avancer dans l’âge, « leur durée de vie est plus longue que celle des hommes ».
Aux centenaires, les deux professionnels le certifient : « on évite de leur rappeler leur âge même si c’est exceptionnel de fêter ses 100 ans ». Dans la structure, c’est une véritable tradition.
Chaque personne est différente
La Ville de Nogent-le-Rotrou aurait-elle le secret de la cure de jouvence ? « Il faut surtout ne pas se fier à l’âge, explique Véronique Durox. Chaque personne est différente. C’est pourquoi nous individualisons les soins en étant à l’écoute de leurs souhaits ». Quand on sait que cette population est fragile, il faut prendre toutes les précautions nécessaires. Surtout en période hivernale et avec l’épidémie de la grippe, particulièrement violente cette année.
Et le profil des résidents diffère également, « c’est très variable. Certains sont grabataires, d’autres fatigués, certains ont encore toutes leurs facultés intellectuelles, d’autres ont une perte d’autonomie importante ».
Mais en règle générale, « nos résidents sont bien entourés par leurs familles et proches. C’est très important ». Et le rythme des journées est relativement stable et identique. « Cela leur donne des repères : les mêmes événements aux mêmes heures, les mêmes personnes… ». Des habitudes qui rassurent…
Le respect des anciens
Le contact est primordial avec eux. « Certains résidents ou résidentes sont tactiles comme Hélène Leveau. Il y a quelque chose de bienveillant ».
Quoi qu’il arrive, « le respect des anciens est ancré dans notre façon de travailler. Nous les connaissons bien et évitons parfois d’aborder tel ou tel sujet en fonction de leur vécu. Nous évitons également de les brusquer ».