L'Écho de l'Armor et de l'Argoat
Les élus lancent la mobilisation pour l’école
Les élus ont fait le bilan de la rentrée scolaire, mais se mobilisent déjà pour la rentrée de l’année prochaine. Ils ont aussi parlé de la taxe d’habitation.
Le nouveau RPI accueille 156 élèves, soit une légère hausse par rapport aux prévisions. Romain Ollivier-henry, conseiller d’opposition : « Je pense qu’il faut déjà se mobiliser pour l’an prochain car je pense que l’inspection académique attend l’an prochain pour fermer une classe ». Philippe Pichon souligne que « l’an prochain une cohorte de 20 élèves s’en va et il y a un trou au niveau des effectifs CE1 ».
Vincent Le Meaux convient qu’il faut se mobiliser dès à présent et il va en parler rapidement au maire de Pontrieux. Régine Troadec souligne : « Désormais nous sommes en RPI, il faut penser en RPI et vivre en RPI afin de faire vivre notre école ».
Vincent Le Meaux : « Il faut combattre cet esprit communal car il ne faut pas se contraindre du fait des limites administratives. Il faut donner confiance et travailler dans une dynamique positive ».
Informatique et salle de motricité
Côté investissement, les élus ont mis en place un projet informatique pour l’année scolaire « Le projet consiste à équiper l’école d’un serveur, d’un point d’accès Wifi, de quatre postes informatique pour les enseignants, de quatre tableaux blancs, d’un poste pour la direction, de douze tablettes numériques pour les élèves. Le coût est de 25 000 € », détaille Vincent Le Meaux.
Des subventions seront demandées. Une salle de motricité est en cours d’aménagement à l’école. Depuis juillet, des travaux sont réalisés en interne par la commune. Deux anciennes salles de classe vont accueillir cette salle de motricité. « Les cloisons et le plafond ont été démolis, la peinture murale a été réalisée. Le plafond va être refait par les services techniques, les radiateurs en fonte ont été sablés et repeints », explique Vincent Le Meaux. Les travaux sont estimés à 11 059 €.
Taxe d’habitation : baisse en douceur
« Le Président de la République prend de bonnes, ou de moins bonnes, décisions, mais ce qui nous concerne maintenant c’est la taxe d’habitation. Elle n’est pas payée par grand monde, 40 % de la population. Il y a des dégrèvements selon des situations comme l’âge. La question est de savoir si nous devons baisser les abattements ou non », explique le maire. « L’état s’est engagé à compenser la baisse de revenus liés à la taxe d’habitation pour la commune. Cela représente 128 000 € environ. »
Après discussion, les conseillers municipaux décident de baisser progressivement l’abattement général de la base à 7 % pour l’année 2018, à 2 % en 2019 et 0 % en 2020.