L'Écho de l'Armor et de l'Argoat
Armel Mahé, entraîneur dans l’âme
Entraîneur, Armel Mahé l’a pratiquement toujours été. Portrait d’un coach épanoui avec sa jeune équipe de l’entente Sportive Pommerit-le Merzer.
Entraîner, éduquer, transmettre, Armel Mahé a ça dans la peau. Et depuis tout jeune. L’actuel entraîneur de l’entente Pommerit-le Merzer a démarré dans le « métier » alors qu’il était cadet à Lanrodec. Il dirigeait à l’époque des jeunes qui n’avaient qu’un an de moins que lui. « J’ai toujours eu cette passion du foot en moi. Entraîneur, c’est venu presque naturellement. J’aime coacher les matches, faire les compositions d’équipe, réfléchir aux associations possibles entre joueurs, mais pas spécialement les entraînements même si c’est nécessaire. »
Avec les seniors, le milieu de terrain, vif et technique, a démarré à 25 ans. « Je suis devenu entraîneur-joueur quand Jean-pierre Le Goux a arrêté. J’étais capitaine à l’époque et j’ai pris la suite. »
Après un long bail dans son club, Armel pose sa valise d’éducateur à Pabu, après la fusion entre les clubs de Lanrodec et Plouagat. Il y restera dix ans avant de mettre le cap sur Pommerit-le Merzer où il coache depuis cinq ans.
Dans son rôle d’entraîneur, le tout jeune soixantenaire apprécie aussi beaucoup le côté humain du travail. « Le foot permet de rencontrer des personnes que tu ne rencontrerais pas forcément dans la vie de tous les jours. De plus, je m’arrange très bien avec les jeunes, des joueurs qui ont envie d’apprendre. À L’ESPLM, je discute beaucoup avec mon capitaine, Johan Morfoisse, et avec les autres aussi. C’est une équipe très jeune, une bande de copains et je me plais avec eux. Partager le foot, c’est ce que j’aime. »
« Presque imbattables »
À 60 ans, Armel n’a pas épuisé cette passion. Avec ses jeunes joueurs, il vit de bons moments et n’a pas l’intention d’arrêter de sitôt. « J’ai connu de très gros trucs au niveau de l’émotion à Lanrodec, mais ce que j’ai vécu avec le groupe ici il y a trois ans, c’était plus fort. On était descendu en D2, des joueurs avaient quitté le navire. À l’époque, on n’était pas très fort mentalement. On a bossé là-dessus et on a fait une super saison. On était presque imbattables. On est monté deux saisons de suite pour être aujourd’hui en R3. Cette descente, c’est paradoxalement ce qui pouvait nous arriver de mieux. »
« Partager le foot, c’est ce que j’aime »