Un contrat de ville pour améliorer la vie des quartiers
Lors du conseil municipal de vendredi 9 février, les élus ont voté le nouveau contrat de ville 2024-2030 qui s’inscrit dans la continuité du précédent. « Engagements quartiers 2030 », c’est son nom, est un dispositif copiloté par l’agglomération nazairienne, l’État et la Ville de Saint-Nazaire. Il a pour but
«d’améliorer les conditions de vie des quartiers prioritaires », explique la première adjointe Céline Girard-Raffin. L’État va mettre sur la table 400 000 €, la Ville 129 000 € et la Carene 137 000 €.
Ces quartiers prioritaires ont déjà été identifiés par l’État. Il s’agit de Ville Ouest (Chesnaie, Trébale, Galicheraie, Pertuischaud, Bouletterie et Richarderie), Petit-Caporal — Ile du Pé et Prézégat-BerthauderieRobespierre. À cela s’ajoutent
« trois micro-territoires dont les indices de pauvreté sont importants. Il s’agit de Kerlédé, Avalix et Beauregard. »
Quatre axes d’intervention
L’État a donné quatre axes d’interventions. En premier lieu, l’emploi. « Les initiatives devront accompagner la mobilité et l’accès à l’emploi, faciliter la connaissance et l’accès aux outils numériques et à la formation, ou encore développer et soutenir la garde d’enfants comme levier vers l’emploi », remarque Céline Girard-Raffin.
Le deuxième axe est l’émancipation des quartiers en favorisant la socialisation dès le plus jeune âge, accompagner dans la découverte des pratiques culturelles, sportives ou citoyennes ou encore garantir l’accès aux droits. La troisième piste vise à favoriser la transition des quartiers en portant une attention au « confort et à la santé des habitants dans leurs logements », développant « les mobilités alternatives et l’accessibilité sociale à l’alimentation ».
Enfin, quatrième axe : des quartiers plus sûrs et tranquilles avec l’animation de l’espace public, la prévention des conduites à risques dès le plus jeune âge .... Céline Girard-Raffin souligne les échanges avec les habitants des quartiers concernés, le tissu associatif qui ont permis de mieux cerner les attentes de chaque quartier. « On travaille pour et avec les habitants. L’égalité homme-femme et la lutte contre les discriminations seront aussi au coeur du projet », explique Mathieu Failler, conseiller municipal en charge de politique de la ville. Il parle d’un maillage sur chaque quartier en tenant compte des spécificités (cadre de vie, mobilité, petite enfance).
« Quel bilan ? »
S’il valide le principe de contrat de territoire, François Billet de Saint-Nazaire solidaire et écologiste s’interroge sur l’impact concret de ce plan. « Quel est le bilan de ces actions?»
Il se demande si les personnes concernées ont été touchées. Il préconise le renforcement des «missions de proximité»
pour accompagner et finaliser les projets. Gwénolé Perrono souligne, quant à lui, l’importance de l’accès à la mobilité.
Céline Girard-Raffin rassure : « Oui, il y a un cadre de l’État mais nous avons fait remonter le plus d’éléments possibles, nous n’avons pas lâché sur les singularités de Saint-Nazaire. »