Un homme blessé par balle, le suspect mis en examen

Un homme de 22 ans a été blessé par balle à Pornic, dans la matinée du mardi 5 mars. L’auteur des faits a été interpellé à Nantes, puis placé en garde à vue. Il va être mis en examen pour tentative de meurtre et menaces de mort.

Le coup de feu a troublé la douce quiétude du quartier résidentiel de la Blavetière, à l’est de Pornic, mardi 5 mars peu avant 10 h.

Un homme a tiré sur un autre homme, âgé de 22 ans et domicilié dans la station balnéaire. Touché au thorax, ce dernier a été transporté au CHU de Nantes où il a été opéré avec succès. «Ses jours ne sont pas en danger », précisait le lendemain Florence Sroda, procureure de la République de Saint-Nazaire.

Le suspect interpellé à Nantes

À ce stade de l’enquête, seule certitude : les deux individus se connaissaient. Aidés par les caméras de vidéoprotection de la ville de Pornic, les enquêteurs ont pu remonter la piste du suspect, âgé de 28 ans.

C’est notamment ce qui a permis au Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) de Nantes de l’interpeller à son domicile, dans le quartier des Dervallières à Nantes, quelques heures plus tard.

Le suspect, défavorablement connu des services de police, a été placé en garde à vue à la gendarmerie de Pornic dans la foulée. Celle-ci pouvait durer jusqu’à 48 heures.

Le placement en détention requis

Les circonstances exactes restaient à établir. Notamment le mobile de l’agression. Selon nos informations, la piste d’une dette (liée aux stupéfiants?) tenait la corde.

Mercredi 6 mars, Florence Sroda se refusait à tout commentaire. « De nombreuses investigations restent à mener. En raison de son état de santé, la victime n’a pu être entendue sur le déroulement des faits. On espère qu’elle sera auditionnable dans la journée ».

À l’issue de l’audition, une information judiciaire a finalement été ouverte au pôle criminel de Nantes. L’auteur du coup de feu devra répondre des chefs de tentative de meurtre et menaces de mort sous condition. Le parquet a requis son placement en détention provisoire.

Simon MAUVIEL