Une femme de 46 ans victime d’une violente agression dans la gare

Une femme de 46 ans a été rouée de coups dans la soirée du samedi 16 mars à l’intérieur de la gare de Saint-Nazaire. L’agression s’est produite vers 20 h 30, dans le hall.

Retrouvée en sang à l’arrivée de la police, elle a indiqué avoir subi un coup de tête au niveau du nez mais aussi des coups de poing et des coups de pied alors qu’elle se trouvait à terre.

Hospitalisée, elle s’est vue prescrire trois jours d’Interruption temporaire de travail (ITT).

Le mis en cause a été interpellé un peu plus tard dans la rue.

Exhibition sexuelle

Cet homme de 28 ans, en état d’ivresse, a été placé dans un premier temps en cellule de dégrisement.

La victime, sans domicile fixe, était venue dans la gare recharger son portable, quand elle a été abordée par le suspect, une vague connaissance de la rue. Elle l’accuse également d’avoir « baissé son pantalon » et « montré son sexe », à plusieurs reprises.

Des actes confirmés par le visionnage de la vidéosurveillance de l’établissement, et pourtant niés par le prévenu lors de son procès en comparution immédiate jeudi 21 mars. « J’étais ivre, je ne me suis pas rendu compte de ce que j’ai fait. Je suis dans la rue, c’est compliqué d’arrêter de boire », explique celui qui entrevoit une porte de sortie de la précarité, un projet embauche dans un snack, avec logement au Croisic.

La procureure revient aux faits : « La victime l’a éconduit et cela ne lui a pas plu. Son casier témoigne de violences partout, en tous temps et sur toutes sortes de victimes ».

« C’est un homme profondément malade de l’alcool, sa vie en devient chaotique. Dans la rue, sa vie est cauchemardesque. Il est régulièrement agressé et admis à l’hôpital », a recontextualisé son avocate Me Nawel Durand Kasmi. Avec ses 13 mentions à son casier judiciaire, l’homme a été condamné à 12 mois de prison ferme, avec maintien en détention.