LA ROCHE-BERNARD-FÉREL-MARZAN. Le syndicat du port : c’est fini !
Le mercredi 13 mars était une date particulière. Elle devait en effet marquer la dernière réunion du comité syndical du port de plaisance de La Roche-Bernard— Férel-Marzan, désormais du ressort de la Compagnie des Ports du Morbihan. Paul Martel, son président, a ouvert cette ultime séance, qui avait lieu à la salle Richelieu, avec beaucoup d’émotion.
L’assemblée a validé le compte-rendu de la séance précédente du 6 décembre 2023 puis le compte de gestion, reddition des comptes du comptable à l’ordonnateur, qui doit être voté avant le compte administratif.
Compte administratif 2023
Pour le compte administratif 2023, «il y a eu côté recettes en fonctionnement 271644, 86 €, en dépense 341 577,49 €, un résultat négatif qui est lié au fait que nous sortons. Il s’agit des parts sociales : un excédent reporté de 11225,88 €, un solde négatif de 57 706,75 €. En ce qui concerne les investissements, il y a eu des recettes à hauteur de 259 661,48 €, des dépenses de 250 658,75 € avec un résultat de l’exercice de 9 002,73 €. L’excédent reporté qu’on retrouve chaque année de 309 032,32 €. Le solde net 2023 est de 318 035, 05 €. Voici les chiffres au moment où nous tirons notre révérence », a expliqué Paul Martel avant de confier le point à Nicolas Rivalan, maire de Férel, pour sortir pendant le vote. Le compte administratif a été voté à l’unanimité et les chiffres définitifs arrêtés tels que présentés par Paul Martel.
La suite
La Compagnie des Ports du Morbihan, qui a repris le Comité syndical à sa dissolution actée le 31 décembre 2023, assurera désormais à part entière la gestion des ports. « Les membres du comité stratégique seront représentés par les membres actuels à la fin du mandat du comité du syndicat. Il faut qu’on envisage de se rencontrer dans le courant de l’année : il y a beaucoup de sujets qui sont en route autour du port. C’est un organe d’échange que souhaite la Compagnie des ports dans la logique de nos rapports, pas officiel. La représentativité peut peut-être se discuter au sein de chaque conseil, pour représenter chaque commune. Il n’y a pas de représentation obligatoire. »
Maryline Kieffer-Andouard, secrétaire du syndicat intercommunal du port de La Roche-Bernard, a apporté une précision sur ce point : « En fait, il n’y a pas de proposition réglementée ou réglementaire. C’est pour représenter les différents acteurs du port, le maire ou un élu qui va suivre les affaires portuaires. Pour Folleux par exemple, il y a souvent une réunion avant-saison pour évoquer les projets en cours et une, après-saison pour ceux à venir. Il peut y avoir 3 ou 4 réunions par an en fonction des besoins spécifiques. »
Pourquoi la disparition du syndicat?
Cette périodicité a été retenue par Paul Martel, qui a retracé ensuite le parcours du syndicat dans une cérémonie de clôture : «Après 46 ans d’existence, le comité syndical tire sa révérence. Après l’ultime réunion, je suis heureux de réunir beaucoup de ceux qui ont participé à son existence. Le 3 janvier 1977, ce syndicat avait été créé pour répondre aux besoins d’organisation du port entre les communes concernées. L’objectif de l’État a été de réduire avec la loi NOTRe, (la nouvelle organisation territoriale de la République), les syndicats intercommunaux. La Compagnie des Ports a pris la gestion en tenant compte des avis des 3 communes. Le port de La Roche-Bernard a évolué, du vieux port au port neuf.«