Les chasseurs obtiennent le local des Fossés blancs
C’est sous un soleil éphémère samedi 30 mars dernier que la convention de mise à disposition du local situé sur le port des Fossés blancs aux chasseurs a été signée officiellement. Pour rappel, par le passé, le local avait été restauré par la commune et les chasseurs. » Il fallait éclaircir les choses pour éviter les malentendus », explique JeanFrançois Josse, premier adjoint Marais-Chapelain. « Lors de sa construction, ce bâtiment destiné au club de canoë-kayak était cadastré en 1973, sur la commune de La Chapelledes-Marais, puis, sans doute à cause de l’épaisseur d’un trait, il est passé cadastrer sur la commune de Saint-Joachim », indique l’adjoint.
Valoriser le port
Mais depuis 2009, situé sur le marais indivis, il appartient à la Commission syndicale de la grande Brière mottière (CSGBM). Depuis plusieurs années, une bâche a dû être posée sur la toiture de roseaux en mauvais état. «Il était dommage de voir ce bâtiment se dégrader sur un site d’exception et on a réfléchi depuis des années à valoriser ce port. Et du fait de la construction de la salle festive sur l’ancien stade du Moulin à Mayun, nécessitant la démolition du local communal, mis à disposition des chasseurs, il fallait les reloger. Celui des Fossés blancs se prêtait à merveille» précise Jean-François Josse. Après une rencontre avec les élus de SaintJoachim, ceux-ci ont donné leur accord. «Mais c’est bien la CSGBM qui reste souveraine et nous confie le bâtiment par un bail emphytéotique. La commune a financé la restauration du bâtiment en finançant sa recouverture en ardoise et en fournissant tous les autres matériaux pour les autres travaux exécutés par les chasseurs eux-mêmes, soit 40 000 € pour ce bâtiment.
Le choix de la toiture en ardoise plutôt que du roseau est une question de sécurité. En plus, nous avons investi 28 000 € pour l’aménagement d’un parking pour campingcars, de l’autre côté du canal », précise Jean-François Josse.
Reconnaissance et confiance
«Nous confions ce bâtiment à des usagers du marais, les chasseurs, en toute confiance. Il sera entretenu, respecté, mis en valeur, car il est prévu autour, des panneaux explicatifs sur la faune, la flore, les usages des Briérons. N’oublions pas que les chasseurs et les pêcheurs sont les premiers écologistes de France » assure Bertrand Plouvier, le président de la CSGBM. Et Gérard Fréour, vice-président des chasseurs de Loire-Atlantique, se réjouit aussi. « On voit de plus en plus dans des communes des locaux ouverts aux chasseurs, c’est une belle reconnaissance pour nous ».