Chantiers : ça discute
Les négociations entre la du gouvernement italien Paolo économiques de notre pays
France et l’italie ont très vite repris après une courte trêve estivale. Le ministre de l’industrie Bruno Le Maire assure qu’un accord, sur le rachat des chantiers navals STX par Fincantieri, est tout à fait jouable.
Pour mémoire, fin juillet, la France a fait valoir son droit de préemption et a nationalisé temporairement les Chantiers, refusant que les Italiens soient majoritaires. Les deux pays se sont donnés jusqu’au 27 septembre, au plus tard, pour trouver un accord. Ce jour-là le président de la République Emmanuel Macron et le chef Gentiloni se rencontreront lors du sommet franco-italien.
Le ministre de l’économie italien, Pier Carlo Padoan, a rappelé récemment que Fincantieri comptait toujours devenir majoritaire. Il doit accueillir à Rome, ce lundi 11 septembre, son homologue Bruno Le Maire.
Le président du Conseil régional Bruno Retailleau (qui devrait annoncer son départ de la Région pour le Sénat, le cumul des mandats n’étant pas possible) appelle « le gouvernement à rester ferme dans la poursuite des négociations pour garantir les intérêts stratégiques et et à résister aux pressions de l’italie ». Il demande que « le pacte d’actionnaires intègre de solides garde-fous destinés à sécuriser l’emploi et le savoir-faire des chantiers comme ceux des sous-traitants et à rendre impossible, contractuellement, les délocalisations de commandes ». Bruno Retailleau souhaite aussi que « les salariés de STX, les entreprises ligériennes, pour l’essentiel coréalisatrices des chantiers, puissent intégrer le tour de table et participer pour une part minoritaire au capital de STX ».