L’aubette de la colère
« Il y avait le club à sauver : c’est ce qui nous a motivés, pour maintenir notre implication au CSM. Une ville comme Montoir, qui investit beaucoup dans son image sportive, ne peut se passer d’un club de foot. Et il y a la déception des joueurs, jeunes et moins jeunes, qui ne demandent qu’à progresser et s’assumer à travers ce sport ».
L’envie de jouer
Il reste 150 licenciés, au lieu de plus de 200 précédemment. « Il nous faut limiter nos ambitions, composer avec moins de joueurs - l’équipe C a disparu - mais avec des garçons impliqués, précise Jérôme Davis. On recherche d’abord la stabilité ». « Il est vrai qu’on manque de jeunes de 12-15 ans et de parents pour encadrer, mais on a tous les équipements souhaités, deux éducateurs professionnels, le soutien de la Ville. Il nous reste à retrouver la convivialité et redonner à chacun une formidable envie de jouer », résumé Eric Moyon. Les entraînements ont repris, emmenés par 25 dirigeants, dont sept femmes, deux éducateurs professionnels, pour affronter dans 15 jours le début du championnat à Bouaye. Pas d’objectifs précis cette année : faire le mieux possible et retrouver la confiance, valeur sûre de la réussite.
Le couple Kotbas habite Montoir-de-bretagne depuis 17 ans, rue de la Briqueterie. Or, ils voient une aubette de la future ligne de bus Hélyce s’élever immédiatement devant leur propriété. Effet du prolongement de la ligne pour desservir les nouvelles constructions de l’ormois, cette aubette reste néanmoins génératrice de nuisances : visibilité directe du bus dans la propriété des riverains, nuisances sonores prévisibles etc… Les Montoirins ont rencontré le maire Michèle Lemaitre, qui a reconnu les avoir un peu « oubliés » en termes d’information. Néanmoins, elle s’est engagée à contacter les services de la Carene afin d’étudier une solution susceptible de convenir à chacun.
« Respect de la vie privée »
Sans réponse, les habitants n’ont pas lâché l’affaire et ont adressé des courriers à la mairie, la Carene, la Région et la Préfecture. Seules, des réponses éludant le coeur du sujet ou renvoyant à un autre interlocuteur ont été reçues. « Nous avons constaté la réelle nature des futurs aménagements seulement avec le début des travaux. Et nous nous étonnons de n’avoir pu nous exprimer dans le cadre d’une enquête publique », souligne Nesat Kotbas. Pour sa défense, il cite un article du Code civil qui précise que « chacun a le droit au respect de sa vie privée ».
Un écran végétal ?
Jean-jacques Lumeau, viceprésident, en charge des transports sur la Carène, donne enfin une réponse claire : « Je comprends l’inquiétude de ces riverains et du changement que cela va provoquer au quotidien mais l’arrêt de bus sera réalisé ». Michèle Lemaître confirme que l’emplacement ne pourra être modifié. Le maire de Montoir précise dans un courrier que, « pour répondre à votre requête, j’ai demandé au maître d’oeuvre de l’opération d’étudier la mise en place d’un écran végétal afin d’isoler visuellement votre propriété du domaine public ». La ville a confirmé que lorsque le projet sera réalisé, il sera présenté au couple Kotbas.