Un nouveau roman sur la fin de vie

présence va dynamiser et donner un autre souffle aux présentations. C’est quelque chose que j’avais en tête depuis un moment afin de m’épauler et de me soulager. La nouvelle association a permis de proposer ces nouveautés. Avez-vous d’autres projets ? À long terme, je tiens à garder la thématique d’adaptation du livre à l’écran pour les films en compétition mais je compte élargir le festival à des projections à section parallèle sur des films événements. Autre objectif, je compte développer une section courts-métrages.

René Raimbau, écrivain croisicais, vient de publier un nouveau roman intitulé Un amour de jeunesse, Retour de printemps au Croisic.

Après le festival de M. Hublot, polar avec pour toile de fond le festival du film du Croisic auquel il va participer prochainement comme membre du jury, il explore cette fois le thème de la vieillesse.

« J’ai voulu témoigner sur la fin de vie de mon père qui a vécu ses dernières années à la maison de retraite du Croisic », souligne l’auteur qui revient avec cet ouvrage à une introspection personnelle déjà proposée aux lecteurs avec L’enfant qui marchait au pas, une fiction inspirée de son enfance.

« Les écrivains sont comme des éponges, ils absorbent plein de choses qu’ils traduisent sur le papier ». Avec cette thématique sur le vieillissement, René Raimbau prend une nouvelle fois le risque de dérouter ses fidèles lecteurs, « mais j’aime explorer des thèmes différents comme la poésie, le polar…. ».

La trame du roman est bâtie autour de Victor, père de trois enfants récemment devenu veuf. Le lecteur suivra les péripéties du vieil homme déstabilisé par la perte de son épouse qui, conseillé par ses enfants, deviendra à contrecoeur résident de la maison de retraite du Croisic.

Avec ce récit en partie tiré de son expérience familiale, René Raimbau livre une réflexion sur la vieillesse. « Je voulais en rendre une vision optimiste mais surtout réaliste et sans compassion ».

Le texte, pudique et teinté d’humour, met en scène avec justesse des personnages en fin de vie qui, parfois, se défient avec jalousie et méfiance. « En allant voir mon père j’ai pu observer le comportement des résidents et constater la complexité de leurs relations ».

Quand à Victor, il aura l’opportunité dans cet univers à ses yeux sans issue de rencontrer un amour de jeunesse qui sera pour lui une source d’espoir inespéré.