Nouveau projet en centre-ville
Maxime et Léo Blandin souhaitent ouvrir un café associatif dans le coeur du centreville. Pour financer le projet, ils ont créé… un jeu de société.
Ils foisonnent d’idées. Maxime et Léo Blandin, piliers de l’assos tomate, ont trouvé un projet capable de toutes les contenir. Une sorte de grand panier dans lequel ils ont réussi à parler culture, jeux, action sociale. Cela s’appelle le café associatif et ils espèrent bien le faire naître rapidement dans le centre-ville de Saint-nazaire.
Un café « culturel, ludique et social »
Pour l’instant, les deux frères en sont à la récolte de fonds une cagnotte a d’ailleurs été mise en place sur helloasso.com. Mais le projet est déjà bien mûr dans leur tête. Le principe du café associatif d’abord. « On ne voulait pas une entreprise classique, expliquent-ils. Notre café associatif se veut culturel, ludique et social ». Pour rendre l’endroit vivant, ils comptent d’ailleurs bien sur la clientèle. « À eux de proposer et d’organiser des animations, ce qui leur ferait plaisir. On veut que les gens s’y sentent chez eux ». La déco ? Là aussi, vivante. « Beaucoup d’idées et de récup’ pour en faire un endroit atypique ».
Pour la branche « sociale », Maxime et Léo Blandin misent sur de petits gestes : un frigo solidaire, avec fruits, légumes et fromages « au lieu de les jeter » ; un café solidaire : « Vous prenez un café, vous en payez deux pour que celui qui n’a pas les moyens puisse en boire un ».
Dans les cordes
Atypique, l’assos Tomate veut aussi l’être par son financement, avec l’édition… d’un jeu de société. Ce jeu de cartes, inspiré de la boxe, s’appelle « Dans les cordes » et est une pure création de ces deux passionnés. « Cela nous permet aussi de mettre en avant nos valeurs, avec la promotion d’un produit local. C’est ce que l’on fera dans le café avec les boissons ». L’association va même plus loin cette semaine en remettant 1 € pour la lutte contre le cancer à chaque précommande du jeu.
En juillet
Reste maintenant à trouver un endroit où implanter tout ça. « On a deux-trois pistes », soufflent les deux frères qui ne souhaitent pas en dire plus pour le moment. Sinon qu’ils visent bien le centre-ville. Et une ouverture dans quelques mois : ce sera en juillet « coûte que coûte. On veut répondre à l’attente que l’on ressent. Alors, ce sera peut-être plus petit, moins décoré, mais ce sera ouvert ». Juillet, un beau mois pour récolter les fruits.