L’ATLC en sursis
Depuis plus de 30 ans, l’association trignacaise pour la Lecture et la Culture (Atlc) a été de tous les temps forts de la commune. Pourtant, aujourd’hui, l’association est en sursis. Elle connaît de graves difficultés financières. Un manque d’anticipation sur une activité qui, au fil du temps, ne faisait plus suffisamment recette, au regard des charges contractées, et c’est l’équilibre budgétaire de toute l’association, de ses sections, qui se trouve affecté. Aujourd’hui séparée, dans la douleur, de sa section danse, et de son enseignant salarié, l’association n’est pas pour autant dégagée de ses obligations post-licenciement. Le poids de sa dette obère par ailleurs toute capacité de financements pour les autres sections en activité : cybercentre et, chorale Forgissimo, ateliers jeux ainsi que la Maison du patrimoine. « Vu les problèmes de trésorerie de l’association, aucun investissement n’a pu être fait », constate Sophie Duquesne qui vient de prendre les commandes de l’association lors de la dernière assemblée générale.
La nouvelle présidente sait que la tâche va être ardue et que la première mission de son mandat va consister à renflouer les caisses : « l’année sera aussi difficile financièrement. Les difficultés de ces dernières années nous ont obligés, à plusieurs reprises, à puiser dans les réserves. Il nous reste des charges pour la danse cette année : le 4e trimestre des cotisations et le versement à Pôle Emploi, pour le contrat de sécurisation professionnelle de notre ancien professeur de danse, dans le cadre de son licenciement. Nous avons aussi des prestations à régler pour la chorale et le cybercentre ». Aujourd’hui pour l’association, un peu plus de 10 000 € reste à trouver pour parvenir à l’équilibre. Le prix de la survie de ses activités qui pourraient s’arrêter si aucun financement n’est trouvé.