L’Écho de la Presqu’île (SN)

Pourquoi ils ont choisi Saint-andré

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Samedi 3 février, la municipali­té a organisé une réception à l’attention des nouveaux arrivants sur la commune. 70 foyers, en provenance pour la plupart de Loire-atlantique ou de la région parisienne, se sont installés à Saint-andré en 2017. Ainsi Aurélie et Benjamin sont arrivés en avril de Nantes. « Nous ne sommes pas loin de la gare de Saint-nazaire pour les déplacemen­ts de Benjamin à Paris, et pas loin de La Baule où je travaille, explique Aurélie. Nous sommes près des plages et des villes, et en même temps, on vit au calme, c’est top ».

Yoan et Laurenne ont quitté le Morbihan pour le travail de Yoan embauché chez STX. Ils ont choisi le calme d’une petite ville pour élever leur fille Louise, 8 mois. Ils se sont installés à Saint-andré en juillet. « C’est aussi pour le prix qu’on a choisi cette commune. On a pu acheter un terrain et faire construire notre maison ».

Christophe et Véronique ont également fait construire leur maison, après 20 ans passés à Saint-nazaire : « On est bien, on est au calme, on peut jardiner, les gens se connaissen­t, sont aimables », confie Véro.

Ils se sont liés d’amitié avec Cécile et Patrick qui ont quitté l’essonne en août : « On voulait se rapprocher de notre fille installée à Nantes, et aussi de la mer. On ne connaissai­t pas du tout Saint-andré-deseaux. Comme on aime surtout la campagne, on a trouvé une maison à acheter dans notre budget, et on est ravis », explique Cécile.

Changement de vie

Déborah et Hervé ont eux choisi un virage à 180°dans leur vie et leur carrière en quittant Paris et leur vie stressante. Pilote de chasse puis cadre dans une grande entreprise de l’aéronautiq­ue, Hervé a créé à Saint-andré son entreprise de VTC et véhicule sanitaire léger. « On a trouvé ici le juste assez, explique-t-il. Juste assez grand, juste assez de monde, juste assez de tout ce qu’il faut pour être heureux ».

Son épouse Déborah a quitté son poste de directrice de la communicat­ion d’une grande entreprise, pour s’installer en tant qu’éleveuse d’escargots et d’abeilles. « C’est une envie de retour au vert, un hommage à mes grands-parents, et une autre vie qui s’offre à nous, pleine de promesses, raconte Déborah. J’ai repris mes études pour passer un BTS en agronomie, je fais une formation sur les escargots à Besançon, et je voudrais développer l’utilisatio­n de la bave d’escargot dans les cosmétique­s mais sans tuer la bête. Il est possible également de récupérer la gelée royale des abeilles sans les tuer. Ce sont ces techniques que je cherche à développer ». Déborah est d’ailleurs en quête de trois hectares de terrain dans le secteur pour son activité (si propositio­n, la contacter par mail : hamondebor­ah@yahoo.fr)

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De gauche à droite en partant du haut : Cécile, Patrick, Christophe et Véronique ; Déborah et Hervé ; Yoan et Laurenne avec leur petite Louise

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